Paris... Ville Lumière, ville des baguettes de pain à saveur d'antisudorifique, du Moulin Rouge et de ses french cancan, de la bastille et de ses condamnés, de Marie Antoinette et de sa guillotine, la ville qui a vu naître Édith Piaf et son Milord, Maurice Chevalier et sa Valentine, Charles Trenet et sa Mer, Brigitte Bardot et ses phoques.
C'est à Paris que j'ai fait la découverte de l'amour. Paris au printemps c'était merveilleux, Place Pigale, Versailles et le palais des tuileries. Ah Paris ! que de souvenirs ! ( note de l'éditeur: vos ébats sexuels ne nous intéressent pas ! poursuivez ! )
Retrouvons encore une fois nos deux détectives sur le plancher des vaches de Paris.
Watson: À Pariiiiiiiis...au mois d'Aououououuoout..., chanta Watson en sortant du train.
Sherlock: Nous sommes en Février Watson !
Watson: Puis après !!! j'aime bien chanter du Z'navour, moi !
Sherlock: En tout cas, nous sommes arrivés en France et c'est l'essentiel. Allez du côté de la préposée à l'information pour savoir comment nous devons nous y prendre pour nous rendre dans les Alpes. De mon côté, je vais chercher les bagages.
Watson: Dac !
Watson se dirigea clopin clopan vers le kiosque touristique. Sûr de lui et fier comme un pape ( note de l'éditeur: on dit fier comme un paon, imbécile ! ), il s'approcha du comptoir et fin comme un renard ( note de l'éditeur: voilà qui est mieux. ), il remarqua aussitôt le badge de l'hôtesse où était inscrit son prénom.
Watson: Bonjour Bernadette ! s'exclama-t-il souriant.
Bernadette: Prenez un numéro ! répondit-elle froidement.
Watson: Euh ! Mais...
Bernadette: C'est le règlement, monsieur, vous ne pouvez pas dévier du règlement, monsieur, le règlement c'est le règlement, monsieur, alors prenez un numéro, monsieur, s'il vous plait !
Watson: Mais je suis seul !
Bernadette: Le nombre importe peu, le règlement c'est...
Watson: Ça va ! ça va ! rétorqua-t-il découragé. Il prit un numéro comme lui avait conseillé l'hôtesse.
Watson: Voilà ! j'ai le numéro 22.
L'hôtesse resta de marbre un instant, puis un autre instant, puis encore un autre instant. On sentait que Watson allait éclater.
Watson: Mademoiselle Bernadette, s'il vous plait ! vous avez laissé passer trois instants, alors serait-il possible que...
Bernadette: Monsieur, le règlement stipule que vous devez attendre qu'on ait prononcé votre numéro, alors veuillez prendre place dans la file d'attente, s'il vous plait ! Comme les autres.
Le docteur fit un 360 degrés et ne vit personne d'autre autour de lui. Il commença à douter de lui, s'était-il présenté au bon endroit ? Mais soudain...
Bernadette: Le numéro 22 !
Watson: Ah ! enfin ! songea-t-il.
Bernadette: Pourriez-vous reformuler la nature de votre question s'il vous plait !
Watson: Euh...qu'est-ce à dire ?
Bernadette: Ne me faites pas perdre mon temps car je suis très occupée aujourd'hui. Alors reformulez votre question qu'on en finisse.
Watson: Je n'ai rien dit encore.
Bernadette: Bon, c'est fait, vous ne voulez pas coopérer ! Alors nous devons passer au numéro suivant. Le 23 ! Le numéro 23 !
Watson: Écoutez, je suis ici depuis une bonne demi-heure et vous m'avez dit de faire la file dans la file, d'attendre que vous appeliez le numéro 22 et j'ai le 22, de reformuler ma question qui n'en était pas une mais qui, en fait, en était une mais que je n'avais pas encore formulée, alors que tout ce dont j'ai besoin, c'est l'itinéraire pour me rendre dans les Alpes Françaises.
Bernadette: Lesquelles ?
Watson: Je ne sais pas moi, c'est votre pays après tout, vous devriez savoir quelles Alpes il faut grimper.
Bernadette: Le fait que je sois parisienne ne veut pas dire que je sois alpiniste. Je ne grimpe et ne me fait grimper par personne moi monsieur !
Watson: Bon ça va ! Alors donnez-moi tout ce qui concerne les Alpes Françaises.
Bernadette: Un instant !
Watson: Encore !
Bernadette: Ça ne sera pas long !
L'hôtesse quitta Watson et revint quelques instants plus tard avec une pile de pamphlets sur les Alpes françaises.
Bernadette: Voilà ! tout y est !
Watson: Merci beaucoup jeune demoiselle.
Sur ce Watson retourna vers l'endroit où il avait laissé Sherlock qui n'était toujours pas revenu, alors il se mit à sa recherche pour finalement le retrouver, planté devant un panneau publicitaire, juste à coté d'un stand à hotdog. N'ayant même pas remarqué la présence de Watson et sans se retourner, il lança...
Sherlock: Voici ce qu'on cherchait Watson ! Je suis persuadé que nous trouverons les indices nécessaires à nos recherches dans ce monastère.
Watson: L'abbaye Abeille du Soleil ! intéressant Sherlock ! Croyez-vous réellement que nous retrouverons Hervé dans cette abbaye Abeille ?
Sherlock: C'est dans les archives de cet établissement que nous saurons si Hervé est passé par là ou pas ! Maintenant, il s'agirait de savoir comment s'y rendre. Avez-vous consulté les pamphlets que vous a remis la commis ?
Watson: Bien sûr ! un par un ! et pour se rendre vers l'abbaye Abeille, nous devons prendre l'autocar 837 du quai 72 porte 464 section B. Rendu sur les lieux, prendre la route 612 à pied jusqu'à la 15ième avenue, ensuite aller jusqu'au STOP, tourner à gauche et ensuite à droite sur Abbey Road jusqu'à l'intersection indiquant un cul de sac. C'est à cet endroit que se trouve la porte d'entrée de l'abbaye Abeille.
Sherlock: Pas mal Watson ! Pas mal du tout ! Vous me surprendrez toujours, cher ami, avec votre don mémorisateur.
Après mille et un détours, nos deux compères se retrouvèrent devant un impressionnant édifice construit au siècle dernier, entouré de massifs de fleurs et de jardins, le tout parsemé de gazebos ici et là. Sur la porte d'entrée, un message sculpté dans le bois nous laissait entrevoir toute la sagesse des frères bâtisseurs de ce monument historique, où fût éduqué Napoléon III et La Pompadour. On pouvait y lire l'inscription: "Vous êtes ici".
Watson: Ah! quelle fumisterie!
Juste au moment où Watson venait de mettre le pied dans une galette de fumier, surgit de derrière la porte, un vieillard à la mine patibulaire et à moitié aveugle.
Père Gola: Qui va là ? s'écria-t-il l'arme au poing.
Sherlock: Bonjour mon brave.
Watson: J'en ai plein le talon.
Père Gola: Qui va là ? lança-t-il à nouveau.
Watson: Regardez moi l'allure !
Sherlock: Désolés de vous déranger dans votre quiétude, nous sommes deux détectives anglais et nous sommes venus expressément pour enquêter sur la disparition d'un éminent scribouilleur des textes anciens. Je me présente; Sherlock Holmes et voici mon confrère le Dr John Watson.
Watson: C'est une chiotte en plein air ici !
Père Gola: Vous êtes sur un terrain privé, alors dégagez ! lança-t-il bêtement en brandissant son arme à nouveau d'un air menaçant.
Watson: Merde ! Mais pour qui se prend-il ce vieux rabougri avec sa canne de bambou ?
Sherlock: Nous avons parlé avec le Père Limpinpin et il nous a dit que nous pourrions consulter les archives de votre Monastère.
Père Gola: Il n'y a pas de Père Rintintin par ici, alors dégagez et allez vous faire voir ailleurs. Ajouta-t-il sèchement.
Watson: En plus d'être aveugle, il est sourd. Voulez-vous que je nous dégage de ce vieux débris ? je vais employer la loi du Talon.
Sherlock: Vous voulez dire la loi du Talion ?
Watson: Non, c'est bien la loi du Talon car je vais lui foutre mon pied à la gueule à cette vieille relique.
Sherlock: Attendez ! je vais hausser le ton. NOUS AVONS PARLÉ AVEC LE PÈRE LIMPINPIN ET IL NOUS A DIT QUE NOUS POURRIONS CONSULTER LES ARCHIVES DE VOTRE MONASTÈRE.
Père Gola: Ah bon ! Dans ce cas, donnez-vous la peine d'entrer rétorqua-t-il en s'appuyant sur sa canne. Je suis le Père Gola !
Watson: Dites donc Père Gola, est-ce que le Père Pette est ici depuis longtemps ?
Père Gola: Depuis toujours.
Sherlock: Est-il possible de consulter les archives ?
Père Gola: Bien sûr ! les archives se trouvent dans la section A-B. Tournez à gauche au bout de ce corridor, continuez jusqu'à la grande porte de métal blanche et derrière cette porte se trouve la section A-B. Demandez le frère Nabisco qui est italien d'origine et qui est le responsable des archives.
Sherlock: Et comment reconnaîtrons-nous ce frère ?
Père Gola: Très facile, c'est un grassouillet au teint rosé. On peut distinguer, d'un certain angle par rapport au soleil, une plantation naissante de quelques brindilles capillaires sur le précipice de son front et de plus, il porte fièrement un cercle céréalier sur le crâne.
Sherlock: Un crop circle ?
Père Gola: Si vous voulez !
Sherlock: Étonnant !
Père Gola: Qu'est-ce qui est étonnant ?
Sherlock: Je ne savais pas que les frères de cette abbaye versaient dans le paranormal !
Père Gola: Mais si ! dans la section M-J-12.
Watson: Est-ce le père Anormal qui s'en occupe ? hahahaha ! dans le hangars 51 ? hahahaha !
Sherlock: Watson ! un peu de retenue s'il vous plait ! Et nettoyez-moi cette satané bottine, vous puez le crottin de vache !
Watson: S'cusez-moi mais j'ai bien essayé de me nettoyer le talon sur la gueule de cette vieille sacoche mais vous m'avez devancé en lui parlant plus fort.
Sherlock: Excusez-le, père Gola, c'est un farceur et merci beaucoup de votre hospitalité. Allons-y Watson !
S'étant enfoncés un peu plus dans le corridor, Sherlock se mit à sermonner Watson sur son comportement.
Sherlock: Vous me faites honte parfois, cher ami !
Watson: Je sais mais vous ne trouvez pas étrange que, depuis notre arrivée, nous rencontrons des pères et des abbés avec des noms un peu bizarre ? Tout d'abord il y a eu le père Iode, ensuite vint le père Limpimpin suivi du père Manent, après ce fût le père Mutant, pour finir avec le père Pette, sans oublier l'abbé Mol, l'abbé Bel, l'abbé Cosse, l'abbé Quille, l'abbé Canne, l'abbé Chamel, l'abbé Douin, l'abbé Luga, l'abbé Névole, l'abbé Nitier, l'abbé Tize, l'abbé Ton, et l'abbé Gonia. On dirait qu'il y a un message là-dedans.
Sherlock: C'est normal, en se froquant, ils ont tout simplement changé de nom, c'est tout ! et c'est, je crois, une tradition qui date du temps de Jésus. Pierre sur cette pierre je bâtirai mon église. Si Jésus n'avait pas prénommé Simon par Pierre, comment aurait-il pu glisser cette phrase célèbre dans le nouveau testament, et en français en plus ?
Watson: Simon, sur ce simon je bâtirai mon église ! c'est vrai que ça fait sh'nu !
Sherlock: Voilà! vous avez tout compris ! Maintenant, revenons à nos violons. Voici la porte blanche, allons voir ce qui se cache derrière.
Watson: Ah mon Dieu ! s'écria-t-il complètement horrifié, un loup-garou !!!
Sherlock: Mais non, Watson, c'est la statue de Kémoche ! Dieu des Moabites.
Watson: Ah oui ! Moab et l'histoire de Ruth, beau brin de fille !
Sherlock: Beau brin de fille, en effet, mais n'y touchez pas, c'est la femme de Boaz.
Watson: Ah! ne me parlez pas de booze, j'ai encore cette odeur qui me poursuit.
Sherlock: Où est donc cette section A-B maintenant ?
Watson: Regardez ici, nous avons la section A-A, A-C mais il n'y a aucune section A-B entre les deux.
Sherlock: C'est très étrange, vous ne trouvez pas ?
Au même instant, Sherlock se retourna et vit, tout au bout du corridor, un Frère assis sur un coffre de bois sculpté, occupé à manger gloutonnement un sous-marin pépéroni fromage. Déterminé à trouver la section, il se dirigea vers lui.
Sherlock: Venez Watson.
Watson: Ah je vois.
Sherlock: Dites donc, cher ami, vous avez la section AA, la AC mais nous n'avons trouvé aucun AB dans les parages, c'est troublant.
Frère Nabisco: mais quel abbé cherchez-vous donc ?
Watson: Nous cherchons la section AB.
Frère Nabisco: Ah pas de problème, je suis assis dessus.
Sherlock: Pourrions-nous y jeter un coup d’œil ?
En un clin d’œil, le frère disparut derrière les classeurs et nos deux héros s'activèrent avidement à ouvrir ce coffre qui ne demandait qu'à être ouvrir ( note de l'éditeur: qu'à être ouvert imbécile ! ) ah bon !
Lorsque le coffre fût ouvert, quel ne fût pas leur étonnement de découvrir le livre "The Djasmin Cosmogonia" contenant, entre autres, selon certains érudits, tous les secrets de l'univers et ses dieux visibles et invisibles. Watson, de son côté, mit la main sur un petit manuscrit qui sembla intriguer Sherlock.
Sherlock: Comment pourrions-nous traduire ceci, Watson ?
Watson: The Dairy of Lady Rawberface ?
Sherlock: Exactement !
Watson: Euh... La diarrhée de la femme à face de caoutchouc ?
Sherlock: Pas le titre idiot ! C'est le journal intime de Lady Rawberface, le contenu !
Watson: Ah !
Sherlock: Allez Watson, remballons le tout et rentrons à notre hôtel. Nous avons du pain sur la planche car il va nous falloir étudier ces documents à la loupe.
Excités au plus haut point de leur découverte, ils se précipitèrent, documents en mains, vers la sortie du Monastère. Seule ombre au tableau, ils devaient réussir à s'échapper de l'endroit sans se faire voir.
Watson: Comment sortir d'ici avec ces documents ?
Sherlock: Très simple, j'ai remarqué qu'en entrant dans la section archive, il y avait une porte avec l'écriteau "Laundrette". C'est la salle de lavage, alors nous allons emprunter quelques morceaux de vêtements à nos amis, ainsi déguisés nous passerons inaperçus et nous pourrons sortir d'ici.
Watson: Bonne idée ! Et est-ce qu'en nous froquant nous allons emprunter un autre nom nous aussi?
Sherlock: Pourquoi faire? Nous n'aurons aucunement besoin de se présenter, tout ce dont nous avons besoin, c'est d'un déguisement, et nous nous ruerons vers la sortie.
Watson: Mais si jamais on nous questionne, qu'allons nous faire? J'aime autant prévoir et prendre un nom tout de suite.
Sherlock: Comme vous voulez, il n'en tient qu'à vous de choisir un nom, et profitez-en pour nettoyer votre bottine, car vous traînez toujours cette puanteur avec vous.
Sur ce, nos deux amis entrèrent dans la salle de lavage et choisirent chacun une tunique qu'ils enfilèrent rapidement. Aussitôt fait, ils prirent le chemin de la sortie.
Sherlock: Allons-y Watson! Mais dites donc vous, avez-vous, comme je vous l'ai conseillé, nettoyé votre bottine? car vous puez d'avantage le crottin.
Watson: C'est pas moi, c'est vous qui puez autant! Auriez-vous enfilé la tunique de l'Abbé Cosse?
Sherlock: Tant pis! Nous n'avons pas le temps de retourner et de nous changer à nouveau.
Sournoisement, ils s'engagèrent dans le corridor et tentèrent le mieux possible, d'éviter toute rencontre impromptue mais, comme on dit si bien au royaume des anglais, It's easier said then done. Alors ce qui arriva devait inévitablement arriver, ils tombèrent sur le père Gola, celui-là même qui les reçut à l'entrée. Toujours aussi aveugle et sourd.
Père Gola: Ah ! Abbé Cosse ! où étiez-vous? On vous cherche depuis des jours, les latrines on besoin d'une vidange.
Watson et Sherlock se mirent au chuchotement.
Watson: On dirait bien qu'il a reconnu votre déguisement!
Sherlock: Fallait bien que je choisisse une tunique de merdeux, enfin! je vais tenter de nous débarrasser de lui.
Sherlock: Je m'en occupe dès maintenant Père Gola !
Père Gola: Merci, car ça commence à sentir dans les cuisines.
Watson: Les cuisines?!? Mais dans quel sorte de monastère sommes-nous?
Sherlock: Shutt Watson! N'éveillons pas les soupçons.
Père Gola: J'avais pas remarqué que vous n'étiez pas seul, qui est ce mystérieux personnage? fit-il tout souriant.
Watson: Laissez-moi me présenter père Gola, je suis le Père Fiume et je viens d'Angleterre.
Père Gola: Enchanté de faire votre connaissance, Père Fiume, vous êtes de quel monastère?
Watson: Le Peter Cardine Father Monastery!
Père Gola: Désolé, je ne connais pas ce monastère.
Watson: Ne soyez pas désolé, il n'est pas très connu.
Père Gola: Et quelle est la raison de votre visite?
Watson: Je suis ici pour vous vanter les bienfaits dans l'assainissement des latrines. Car voyez-vous, dans notre monastère, nous avons développé une technique qui permet la fabrication de parfum à partir des déchets organiques du corps humain.
Père Gola: Ils sont beaucoup plus avancés que nous, hein, Abbé Cosse?
Sherlock: Oui, bien sûr! N'en faites pas trop, Watson, faudrait pas traîner ici trop longtemps.
Watson: Bien compris!
Père Gola: Je m'intéresse beaucoup à ce que vous racontez, Père Fiume, étant moi-même presque aveugle et sourd, il ne me reste que mon odorat pour reconnaître les gens. Et je constate que vous avez mis le pied dans une galette bien fraîche et chaude avant d'entrer ici.
Watson: Êtes-vous bien sûr de l'efficacité de votre odorat? Car notre ami ici, l'Abbé Cosse dégage une odeur assez impressionnante, et qui, doit-on dire, éteint toute odeur quelle qu'elle soit, alors vous devriez réviser les poils de vos narines cher ami.
Père Gola: J'utilise le braille et parfois le Père Soreil me fait la lecture.
Watson: Euh...ai-je loupé un chapitre?!? Ma foi c'est plus grave que je ne le pensais !
Sherlock: WATSON! Cessez de le nourrir en questions, finissons-en et filons d'ici !
Watson: D'accord! Je m'excuse son père, mais nous devons vous quitter, nous avons un p'tit creux et justement, nous nous rendions aux cuisines.
Père Gola: Les latrines sont à votre gauche, dernière porte à droite.
Watson: Comment doit-on prendre cette remarque Sherlock?
Sherlock: Pas important! Et vous voyez bien que ce vieillard a des montées et descentes d'ouïe. Allez, sortons au plus vite !
Watson: Dac!
Aussitôt dit, aussitôt fait, ils saluèrent le Père Gola et se mirent en route vers l'hôtel, décidés à percer le mystère des précieux documents qu'ils transportaient.
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