Chapitre 28

 

 -----/ Ager Vaticanus Part IV /-----


Le bal allait bon train.  Tout le monde était de la fête et nos héros prenaient beaucoup de plaisir à y participer, mais tout particulièrement le docteur qui fit la rencontre du Baron de Von Sesam Surpinkeiser, un allemand qui, de surcroît, était un vrai baron. Grand séducteur et expert en la matière, le baron lui donnait quelques conseils pratiques sur la façon de s'exprimer s'il voulait s'envoyer en l'air avec une des invités de la Comtesse. Écoutons-le...

Baron de Von Sesam Surpinkeiser: Il est primordial d'utiliser des métaphores si vous voulez une compagne pour la nuit. Tout le monde ici procède de cette façon.

Watson: La Comtesse ne nous a rien dit à ce sujet.

Baron de Von Sesam Surpinkeiser: Il est normal qu'elle n'ait rien dit, elle n'est pas d'accord avec cette pratique, c'est une bonne chrétienne pratiquante.

Watson: Ah, donc, on oublie les banquises !

Baron de Von Sesam Surpinkeiser: Vous dites ?

Watson: Euh...pas important. Alors donc, il faut user de beaucoup d'imagination si on veut réussir ?

Baron de Von Sesam Surpinkeiser: Ce n'est pas très difficile. Vous n'avez qu'à remplacer les mots vulgaires par des mots dans le genre, bouchon, cylindre, chapeau etc.

Watson: Intéressant, puis-je essayer sur cette gonzesse là-bas ?

Baron de Von Sesam Surpinkeiser: Bien sûr, je vais vous surveiller de près.

Watson: Parfait, alors j'y vais.

Le docteur s'approcha d'une belle grande blonde au loup noir qui dansait au milieu de la piste de danse.

Watson: Bonsoir !

Grande Blonde: Bonsoir !

Watson: Si vous avez un bouchon, je peux vous passer le cylindre et lui faire sauter le chapeau.

Insultée, la blonde lui flanqua une de ces gifles que Watson n'oublierait pas de sitôt.  Son loup lui fit le tour de la tête trois fois pour finalement se déposer sur le bord de sa joue meurtrie. Il revint vers le Baron tout en replaçant son masque.

Watson: Qu'ai-je dit de si horrible ?

Baron de Von Sesam Surpinkeiser: Les termes sont là, mais c'est votre façon de les exprimer qui cloche. Laissez-moi vous montrer comment procéder. Voyez-vous la belle brune là-bas ?

Watson: Oui, oui, excellent choix!

Baron de Von Sesam Surpinkeiser: Suivez-moi, restez discret et écoutez. 

Watson: Bien compris.

Le Baron et le docteur se dirigèrent aussitôt vers la belle brune.

Baron de Von Sesam Surpinkeiser: Bonsoir mademoiselle, je me nomme Baron de Von Sesam Surpinkeiser, mais vous pouvez m'appeler Baron Surpin, c'est mon pseudonyme, surtout pour les amis intimes. 

Belle brune: Bonsoir Baron Surpin, belle coïncidence, je suis baronne; La Baronne de la Balènaboss.

Baron de Von Sesam Surpinkeiser: Ah comme c'est mignon, on vous surnomme Baronne à Bosse ?

La Baronne de la Balènaboss: Pourquoi me surnommerait-on Baronne à Bosse?  Ai-je un défaut apparent ?

Baron de Von Sesam Surpinkeiser: Non, non, pas du tout! J'ai déduit que peut-être... euh, enfin, pouvons-nous changer de sujet ?

Le docteur Watson s'approcha du Baron pour lui souffler à l'oreille...

Watson: Je constate que vous êtes aussi habile que moi.

Baron de Von Sesam Surpinkeiser: Hum... attendez, je me reprends.

Après plusieurs heures de tentatives de la part du Baron, rien de vraiment concret ne se réalisait. Découragé et sans perdre une minute de plus, Watson décida donc de laisser tomber le Baron. Il retourna auprès de son collègue, qui, lui, semblait bien se débrouiller puisqu'il était entouré de plusieurs jolies femmes. 

Watson: Sherlock, puis-je vous parler dans le privé.

Sherlock: Bien sûr, excusez-moi gentes dames, je reviens tout de suite.

Nos deux héros s'éloignèrent de la meute.

Sherlock: Qu'est-ce qu'il y a Watson ? Vous ne semblez pas être dans votre assiette.

Watson: C'est ce Baron de Beurdepine Surpinkeiser qui me fait la leçon et qui n'est même pas capable de l'appliquer pour lui-même. Moi qui croyais accélérer le processus du "Je m'envoie en l'air avec une gonzesse".

Sherlock: Cela m'étonne de vous. Vous qui êtes un expert en la matière. Venez avec moi, je vais vous introduire auprès de mes nouvelles amies et je suis persuadé que vous en tirerez parti.

Watson: Bof, au point où nous en sommes, je crois que ma soirée est foutue.

Sherlock: De l'optimisme Watson!  Allons, suivez-moi.

Watson: Dac!

Sherlock: Vous savez mesdames, quand je manque de sexe, je me tourne toujours du côté de mon ami, le docteur Watson, le spécialiste, car il trouve toujours une solution à mon problème. 

( Note de l'auteur: Pour le bien du peuple et du lecteur, nous avons décidé de donner des noms plus faciles aux prochaines intervenantes, car le docteur sera bombardé de questions sur la sexualité et nous ne voulons pas que cela devienne comme dans le roman Dune avec des noms étranges inventés à profusion et qui n'en finissent plus de finir. )

(Note de l'éditeur: Oui, je vois, alors qu'ici, c'est toujours simple et limpide.  On s'entend...)

Qui l'eût cru, le docteur Watson en sexologie au Vatican.  C'est le monde à l'envers.

( Note de l'éditeur: Comme si le Vatican était protégé par le Clergé et qu'il n'y avait pas de sexe en cet endroit. Bien sûr, ce n'est pas comme à Hollywood, ville de perversion, de fornication, de paganisme et de séborrhée où les rencontres sont choses usuelles.)

Candidate #1: Bonsoir Doc!

Watson: Bonsoir vous!

Candidate #1: J'ai une question qui concerne les rapports sexuels avec mon époux.

Watson regarda son confrère d'un air songeur, tandis que Sherlock regardait ailleurs. Il comprit alors que ce n'était pas ce qu'il croyait au départ.  Son cher ami l'avait embarqué dans on ne sait trop quelle aventure, non sexuellement parlant, mais tout à fait à propos, si on considère les ennuis de cet ordre à propos.

Watson: Quelle est votre question très chère?

Candidate #1: Lorsque l'on fait l'amour, lui et moi, il a beaucoup de difficulté à entrer son euh...machin dans mon euh...

Watson: Appelez votre machin par un prénom comme, par exemple, moi, je le nomme Albert; vous voyez ? C'est alors plus facile de...

Albert: Vous m'avez sonné ?!?

Watson: Vous êtes qui, vous ?

Albert: Albert.  Dès que j'ai entendu mon prénom, je suis arrivé.

Watson: Quand j'ai dit Albert, c'était tout simplement pour nommer mon engin sexuel en remplacement de mots trop crus, si vous voyez ce que je veux dire.

Albert: Je comprends, mais cela peut porter à confusion. Et pourquoi pas Adrien? Y en a pas dans l'coin me semble-t-il.

Adrien: Vous m'avez sonné ?!?

Watson: Hum! Il faudrait choisir un prénom peu commun, comme... Télesphore ?

Télesphore: Vous m'avez sonné ?!?

Watson: Nous avons un sérieux problème mes amis. 

Candidate #1: Et pourquoi pas tout simplement pénis ?

Watson: Ah! bonne idée, j'y avais pas pensé. Essayons voir, PÉNIS ?

Un silence planait parmi le groupe.

Watson: Parfait, il n'y a pas de pénis dans le coin. Vous pouvez reformuler votre question très chère.

Candidate #1: Lorsque l'on fait l'amour, lui et moi, il a beaucoup de difficulté à entrer son pénis dans mon euh...

Watson: Essayez avec mon Artémise.

Candidate #1: Lorsque l'on fait l'amour, lui et moi, il a beaucoup de difficulté à entrer son pénis dans mon Artémise...

Artémise: Vous m'avez sonné ?!?

Watson: Merde! Bon c'est assez, on ne va pas y passer la nuit, quand même. VOTRE MARI A BEAUCOUP DE DIFFICULTÉ A ENTRER SON PÉNIS DANS VOTRE VAGIN, C'EST TU ASSEZ CLAIR COMME ÇA, MERDE ?!?

Candidate #1: C'est exactement ça!

Watson: Dites-lui de mettre de la vaseline, voilà.  Suivante!


Nous ouvrons une parenthèse ici, parce qu'il semble que l'éditeur ne soit pas très satisfait de la tournure que prend ce roman. Alors, retrouvons-les dans le bureau de Vil Brequain...

(Note de l'éditeur: Je crois que vous devenez vulgaire, l'ami!)

(Note de l'auteur: Vous croyez ? Pourtant j'utilise les mots précis pour faire la description des parties du corps humain.)

(Note de l'éditeur: Justement, c'est trop direct.)

(Note de l'auteur: Ah bon, et que pensez-vous de ces nudistes ou naturistes qui se promènent le machin-chouette à l'air, est-ce vulgaire ?)

(Note de l'éditeur: Oui, et vous constaterez que vous vous auto-censurez vous même, en utilisant ce terme bizarre de machin-chouette.)

(Note de l'auteur: Non, ce terme n'est pas une censure.  Je vous explique... Un jour que j'étais de passage dans un camp naturiste, nous eûmes la visite de la communauté gay d'un autre patelin et la première réaction de l'un d'eux fut celle-ci: "Chouette alors, il y a de beaux machins ici".  Alors, le terme m'est resté; trop sympathique.)

(Note de l'éditeur: Bon, de toute façon, je ne suis pas impressionné par votre travail d'écrivain.)

(Note de l'auteur: Je n'y peux rien, je suis comme je suis.)

(Note de l'éditeur: Eh bien voilà pourquoi je vous suggère de vous associer à un autre auteur. En fait, j'exige que vous soyez aidé par un co-auteur.) 

(Note de l'auteur: Ah non, ah non, il n'en est pas question.)

(Note de l'éditeur: C'est ça ou vous ne terminerez jamais votre roman.)

(Note de l'auteur: Bon, si j'ai pas le choix. C'est qui ?)

(Note de l'éditeur: Arthur Conan Doyle.) 

(Note de l'auteur: Z'êtes pas sérieux ?!? Il est le créateur de ces deux célèbres personnages.)

(Note de l'éditeur: Justement, il saura mettre un peu de piquant dans tout ça.)

Nous fermons la parenthèse.


Sherlock: Qu'est-ce que c'est que cette association à la mort-moi-le-gland ?

Watson: Y a personne qui va vous mordre la glandinette ici, cher ami. 

Sherlock: Insinuez-vous que j'ai une petite pinouche?

Watson: On pourrait se poser la question, vu que Joséphine vous a quitté il y a quelques années de cela.

Sherlock: Pour votre information, elle m'a quitté pour une histoire de finance et non pas de pinouche. 

Watson: Petite ou grosse pinouche, là n'est pas la question.  D'ailleurs, Claudia, ma douce et tendre moitié m'a quitté ce matin. Elle m'a annoncé la bonne nouvelle au téléphone.

Sherlock: Qu'est-ce que vous lui avez dit encore?

Watson: Bah! Une insignifiance. Je lui ai tout simplement dit que j'avais rêvé à ses tendres et jolies fesses.

Sherlock: Pourtant, elle aurait dû être fière de cela.

Watson: Oui, sauf que... je lui ai révélé que dans mon rêve, elle avait le visage de Nicole Kidman.

Sherlock: Ah! Assez embarrassant, en effet.


Nous ouvrons à nouveau la parenthèse...

(Note de l'éditeur: Vous ne devez, en aucun cas, vous servir des personnages de votre roman afin d'évacuer votre frustration.)

(Note de l'auteur: Désolé, je me reprends.)

Nous refermons la parenthèse.


Retournons au bal...

Watson: Sherlock, j'en ai assez de toute cette mascarade.

Sherlock: Je sais! Allez, foutons le camp d'ici.

Watson: Ah non, j'aperçois madame de la banquise arrière qui s'amène.

Sherlock: Du calme mon ami, je vais m'en débarrasser en un clin d'oeil.

Marquise du Plidelafessarrière: Messieurs! 

Sherlock: Oui!

Watson: Re-oui!

Marquise du Plidelafessarrière: J'aimerais vous présenter une amie qui m'est très chère, c'est la fille d'un riche propriétaire d'une pétrolière célèbre et qui deviendra bientôt présidente de la compagnie. 

Sherlock: Ah!

Marquise du Plidelafessarrière: La voici qui arrive. Line! Laissez-moi vous introduire à mes deux nouveaux amis, le docteur Watson et Sherlock Holmes.

Line: Je suis honorée de vous rencontrer.

Sherlock: Enchanté!

Watson: Moi de même.

Sherlock: Vous travaillez pour la compagnie depuis longtemps ?

Line: Cela fait dix ans que je suis à la gestion des transports du précieux liquide.

Sherlock: Donc, l'expérience ne manque pas !

Line: Non!

Watson: Est-ce que vous faites des pipes Line ?

Sherlock: Watson!

Watson: Quoi ?

Line: C'est pas grave Sherlock, on m'a fait cette blague à plusieurs reprises.

Sherlock: C'est vrai qu'elle était facile.

Marquise du Plidelafessarrière: Ah ben dites donc, je vois Marie qui vient d'arriver.

Sherlock: Marie ?

Marquise du Plidelafessarrière: Oui, une autre de mes amies. MARIE! MARIE! PAR ICI! Elle veut entrer dans les ordres.

Watson: Une religieuse ?

Marquise du Plidelafessarrière: Pas encore, mais c'est pour bientôt.

Une femme pas très grande et de forte corpulence s'approcha d'eux.

Marquise du Plidelafessarrière: Vient Marie, que je te présente. Voici les célèbres Dr Watson et Sherlock Holmes.

Marie: Ah mon Dieu qui est au ciel, je suis heureuse de pouvoir vous rencontrer enfin.  Je suis une fan inconditionnelle de vos aventures.

Sherlock: Je vous salue Marie...

Watson: Pleine de gras!

Sherlock: Watson!

Watson: Quoi ?

Sherlock: Vous avez dit "Pleine de gras".

Watson: J'ai dit "Pleine de grâce".

Sherlock: Je connais bien votre humour incisif.

Marie: J'avais compris "Pleine de grâce".

Sherlock: Ah bon!

Watson: Hihi!

Sherlock: Hum!

Watson: Je vous adore Marie. Venez, nous allons trinquer à votre entrée chez les soeurs.

Sherlock: Nous n'avons pas le temps, docteur; vous avez oublié ? Nous avons un rendez-vous très important demain matin à la première heure.

Watson: Ben, pas si à la première heure que ça, quand même.

Sherlock: Si, si, à la première heure. Allez, partons tout de suite.

Watson: Désolé Marie, ce sera pour une prochaine fois. Au revoir!

Sherlock: Au revoir à tous.

Pendant ce temps, dans un coin de la salle de bal, deux mystérieux personnages se lançaient des injures anodines en dégustant un grand cru.  Visiblement, des hommes de théâtre.

Hamlet Ozeu:  Espèce de m'as-tu vu, s'il me fût donné de contempler à l'avance vos intentions malveillantes, soyez assuré que j'eusse pris la décision de passer mon chemin.

Othello Dutoit:  Certes, en agissant de la sorte, sachez cher ami que vous nous auriez épargné vos odeurs malodorantes, puisqu'on n'a qu'à vous regarder pour deviner que la baignoire ne fait pas partie de votre quotidien.

Hamlet Ozeu:  Serait bien mal venu, celui qui oserait me parler de la sorte. Je reconnais bien là votre arrogante carotte.

Othello Dutoit:  Mais que vient faire ici ce légume incongru, dans une conversation qui se veut des plus crues?

Hamlet Ozeu:  Je ne pouvais faire autrement pour la rime. Un grand esprit comme le vôtre n'a dont pas vu la frime?

Othello Dutoit:  Ne vous égarez pas de notre initial courroux. Rien ne m'échappe de vos intentions, sale pervers. Vous tentez par une ruse d'amener entre-nous une nouvelle colère, pensant bien naïvement atténuer la première.

Hamlet Ozeu:  Cessez donc d'ennuyer la Marquise du Plidelafessarrière. Elle n'a que faire de vous, pauvre hère.

Othello Dutoit:  Fieffé jaloux! n'allez pas vous croire plus brillant, avec vos obséquieuses révérences pour la Duchesse de la Crackavant.

Hamlet Ozeu:  Et revoici revoilà votre sale caractère, toujours prêt à sortir le maillet pour attaquer par derrière.

Othello Dutoit:  Et de vous je pourrais en dire tout autant, puisque vous avez le culot d'y aller par devant.

Hamlet Ozeu:  Trêve de grossièretés.  Je dois bien malgré moi mettre fin à ces échanges, puisque la nature m'oblige à faire la vidange de ce trop plein du fruit des vendanges que j'ai ingurgité tout au long de la soirée.  Alors, comme dirait ma chère amie Urina Bidet: Y faut que j'y aille.

Othello Dutoit:  C'est cela.  Faites donc, cher ami.  Puisque la Veuve Clicquot n'a que faire de votre vessie, allez donc vider votre glande primaire, mais faites attention pour ne pas la coincer dans votre fermeture éclair, la pauvre petite.

Sur ces propos des plus éloquents, Hamlet Ozeu se précipita à la recherche du valet de pisse, car ce bal masqué se voulant des plus authentiques, on n'avait lésiné sur aucun détail pour recréer ce cachet historique.


De retour à l'hôtel Herculanus, nos deux compères, visiblement déçus de leur soirée, se mirent en pyjama et s'installèrent devant la télé. Watson avait raison, la première heure du lendemain n'était pas si à la première heure que ça. Donc, ils avaient le temps de se détendre un peu devant le petit écran.

Sherlock: Docteur, regardez l'horaire télé afin de voir si nous ne pourrions pas nous taper un bon film.

Watson: Que pensez-vous d'un bon film érotique, vu que nous n'avons pas eu la chance de vider notre gourde ce soir.

Sherlock: Bof! au point où nous en sommes, aucune différence pour moi.

Watson: C'est drôle!

Sherlock: Quoi ?

Watson: Je regarde les titres de films et je constate qu'ils sont tous à connotation biblique.

Sherlock: Des exemples.

Watson: Ben euh...

Sherlock: Allez!

Watson: Bendur.

Sherlock: Et ça raconte quoi?

Watson: C'est l'histoire d'un riche héritier nommé Benhur qui est confronté aux belles femmes de son patelin et qui est constamment en érection, de là le titre Bendur, du réalisateur de "Queue de béton" et qui a gagné le prix de l'originalité au EFA (Erotic Film Award ).

Sherlock: Autre chose?

Watson: Les dix positions. Description: Film à connotation sexuelle. Ayant déambulé dans le désert pendant quatre jours, Mosus reçut la mission de trouver des compagnes afin de pratiquer les dix positions que le Dieu de la plaisance lui avait remis. Un jour, au bout de son périple, il tomba sur les filles de Jethro Tall (le grand Jethro). Avec son gourdin, il pratiqua les dix positions sexuelles, mais étant donné qu'il n'y avait que sept filles, Mosus termina sa mission sur trois chèvres. 

Sherlock: Vous savez, moi, des films érotiques avec des animaux, c'est pas trop ma niche.

Watson: Je suis tout à fait d'accord avec vous. Passons...

Sherlock: Continuez, Doc.

Watson: Voici le prochain... Prépus le Romain.

Sherlock: Ah! Les orgies de Caligula, je suppose.

Watson: Non, ceux de Néron et Agripepine.

Sherlock: Agripe Pine, houuuu! Ça doit faire mal. 

Watson: Disons que ce film est vraiment, vraiment pour adultes.

Sherlock: Synopsis ?

Watson: C'est l'histoire de Ben Cassus, jeune romain en quête de savoir exotique et érotique, qui entre dans la Rome au moment ou le feu est déclaré par Néron. Il rencontre sur son chemin la belle Fallope, soeur d'Eustache et c'est là que commence l'aventure du jeune et bel Apollon. Le premier jour de son... bon, je dois vous quitter un instant.

Sherlock: Attendez, vous n'avez pas fini votre histoire.

Watson: J'ai une urgence.

Sherlock: Voyons là, cher ami, ce n'est pas dans vos habitudes de me laisser tomber comme ça, juste au milieu de ce qui me semble une histoire très intéressante. Allez, continuez!

Watson: Est-ce que je peux aller faire caca en paix s'il vous plaît?

Sur cet édifiant besoin de nature tribalescentes, retrouvons-les au chapitre 29 où se poursuivent leurs aventures des plus captivantes.


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