-----/ Ager Vaticanus Part V /-----
Le lendemain matin, pendant que nos deux héros se préparaient pour cet important rendez-vous avec le mystérieux zouave, Sherlock se regardait dans la glace tout en se disant "Qu'est-ce que je fais ici, tabarnouche*!"Son regard glissant au sol, il découvre une enveloppe sous la porte...
Sherlock: Indiana nous a laissé un message ce matin, nous disant de le retrouver à la Place Saint-Pierre, devant l'obélisque du Vatican à huit heures comme prévu.
Watson: Bien compris. Irons-nous visiter la Basilique du même coup?
Sherlock: Si vous voulez mais moi, je n'y tiens pas nécessairement.
Watson: Vous saviez que Michel-Ange a participé à sa construction?
Sherlock: Oui, j'ai déjà lu quelque part qu'il a changé de nom il me semble.
Watson: Ah oui? Je ne savais pas cela. Dites m'en plus, je m'intéresse beaucoup au bonhomme.
Sherlock: Je crois, mais je ne suis pas sûr, qu'il s'appelait à la base Michelagnolo Buonarroti et qu'ensuite, il s'est donné le nom de Michel-Ange.
Watson: On dirait une recette de pâtes fraîches bien rôties, alors je comprends pourquoi il a changé de nom.
Sherlock: De plus, on nous dit qu'il était homosexuel. Bon, de nos jours, ça ne représente pas grand-chose mais à cette époque, c'était scandaleux de se retrouver dans les mêmes draps qu'un compagnon du même sexe. Une chance que les réseaux sociaux n'existaient pas.
Watson: Je crois que Léonardo l'était aussi.
Sherlock: DiCaprio?
Watson: Da Vinci voyons! DiCaprio change de copine aux 18 mois et il les prend de plus en plus jeunes.
Sherlock: Tout comme vous.
Watson: La différence d'âge entre Claudia et moi est insignifiante.
Sherlock: O.K., en quelle année êtes-vous né? En 1852?
Watson: Et?
Sherlock: Elle?
Watson: Euh...
Sherlock: Selon Wikipedia, Claudia n'a jamais existé. D'ailleurs, je ne me souviens pas de l'avoir déjà vue ou rencontrée. Par contre, cette Mary Morstan dont vous êtes le veuf, elle, je l'ai déjà rencontrée. Elle se tenait devant moi, raide comme une planche de paddle board et impassible comme une cocotte en fonte émaillée. Bon, c'est vrai qu'elle venait de mourir mais quand même, vous auriez pu lui faire donner un air plus joyeux mettons*.
Watson: Moi et Claudia, on a tenté de garder ça le plus secret possible. Après la mort de Mary, j'ai eu besoin de réconfort et il y avait cette femme qui se tenait dans le cadrage de porte de la sortie de secours du salon funéraire. Elle grillait une cigarette et quand je l'ai vue, j'ai vite oublié que Mary était morte. Il n'en fallait pas plus pour que je prenne mes scandales que j'avais laissé dans la salle de bain de l'établissement et que je foute le camp de cet endroit morbide. Je sais, je sais, on m'a souvent reproché de ne pas avoir été là jusqu'à la fin mais j'en avais assez et vous me connaissez, quand j'en ai marre, je démarre. Alors nous sommes partis vivre au Tibet.
Sherlock: Quel beau lapsus, cher ami. Je présume qu'en disant scandales, vous parliez de vos gougounes?* Ah voilà pourquoi je vous ai perdu de vu, vous étiez chez les petits Bétains.
Watson: On dit les tibétains.
Sherlock: C'est ce que j'ai dit, les tibétains.
Watson: Vous savez mon Cher Lock, il y a des fois ou j'ai l'impression que vous vous prenez pour moi. J'admets que c'est fort enrichissant pour votre cerveau de se prendre pour quelqu'un d'aussi intelligent que moi, mais soyez assuré que vous êtes loin d'atteindre mon niveau de QI.
Sherlock: Bon, vous voilà reparti avec votre prétentieuse prétention. Cessez de penser que la majorité des gens volent sous votre intellect, docteur Watson. Si nous allions plutôt voir notre ami Indiana et son mystérieux contact au lieu de faire enfler ce petit artéfact qui vous sert de cerveau. Comme vous êtes parti là, vous ne pourrez plus mettre votre chapeau.
Watson: Je n'attendais que ça. Ah, et si on allait se faire un p'tit breakfast avant notre rencontre? J'ai un p'tit creux.
Sherlock: Soit! Mais ne tardons pas trop au resto, Indiana nous attend peut-être déjà.
Watson: Ce sera bref. Regardez, il y a un Only Breakfast, sur la rue des Cortisones, resto typiquement italien.
Sherlock: Je me demande si ce ne serait pas mieux de ¨skipper¨ le déjeuner.
Watson: Vous n'avez pas faim ?
Sherlock: Avec tout ce qu'on a bouffé en écoutant ces films trois zixes hier soir, j'ai l'estomac un peu fragile.
Watson: Pourtant on a quasiment rien mangé avant le dodo, quelques bricoles ici et là et une demi-pizza extra large aux anchois toute garnie de chez Stavomir Danliristoranté du célèbre proprio Tchek Dabile, celui qui a gagné la palme d'Or au Rizotto Award Show de Tchécoslovaquie en 1846, reconnu dans le monde entier, il s'est établi au Vatican afin de nourrir la papauté et ses produits dérivés.
Sherlock: Finalement, après nous avoir fait la description de notre night snack, vous m'avez carrément coupé l'appétit. Je préfère qu'on aille directement à notre rendez-vous et ensuite, nous pourrons décider où aller manger.
( note de l'éditeur: Night Snack? )
( note de l'auteur: Bah oui, un petit casse-croute de soirée!)
( note de l'éditeur: Vous ne trouvez pas que vous utilisez trop de termes anglophones?)
( note de l'auteur: Non! Êtes-vous anglophobe?)
( note de l'éditeur: Pas du tout, et vous, vous ne trouvez pas qu'il y a déjà les français qui ont adopté ce mode de vie?)
( note de l'auteur: J'avais pas remarqué.)
( note de l'éditeur: Essayons d'utiliser moins de termes anglophones s'il vous plaît, protégeons notre langue.)
( note de l'auteur: Bien compris, mais je ne vois pas ce que ça va changer au final.)
Watson: C'est parfait! On verra après.
Sans plus attendre, ils se dirigèrent aussitôt vers l'obélisque du Vatican où les contacts, déjà sur place, attendaient.

Zouave: Je suis en furie!
Indiana Jaune: Quelle est la raison de votre colère cher collègue?
Zouave: Aucun respect pour ma personne, j'en ai assez de vouloir aider tout le monde quand cela ne me donne rien en retour.
Indiana Jaune: Attendez, mes amis vont arriver bientôt et eux, ils sauront calmer votre colère, ils sont des gens bien qui veulent du bien aux autres. Ils sont un peu naïfs parfois, mais ce sont de bons garnements malgré leurs faibles quotients intellectuels.
Zouave: Vous croyez qu'ils sont assez idiots pour gober tout ce que je leur raconterais?
Indiana Jaune: Absolument! Justement, on les aperçois qui viennent vers nous. DOCTEUR! SHERLOCK! PAR ICI!
Sherlock: Qu'est-ce qui se passe Indi?
Indiana Jaune: Ah, il y a mon copain qui en a à redire sur l'administration vaticane.
Zouave: On m'a foutu à la porte parce que j'ai vendu les excréments papals à un égyptien et, à ce qu'on m'a dit, les biens du pape doivent rester au Vatican.
Watson: Ah c'est vous! Je connais l'acheteur.
Sherlock: Donc, c'était bien le vrai zétron du pape que vous avez vendu à Pilaf. (Pour référence: Chapitre 23.)
Ouverture d'une dite parenthèse.
( note de l'éditeur: Le vrai zétron? )
( note de l'auteur: Bah je trouvais que ça glissais mieux dans la lecture, une belle liaison quoi!)
( note de l'éditeur: Vous savez que je peux vous corriger en un claquement de doigt.)
( note du correcteur: Papaux, les excréments.)
( note de l'auteur: Vous êtes qui vous, je vous prie?)
(Note du correcteur: Mon nom est Orto Le Graffe. On m'a dit qu'il y avait du travail pour moi ici.)
( note de l'éditeur: Ah non par exemple! Vous n'allez pas venir nous foutre le bordel ici, vous là.)
( note de l'auteur: Pitié, donnez la chance aux lecteurs de mieux lire ce roman.)
( note de l'éditeur: C'est vrai que dans le cas des enfants mettons*, c'est plus facile de dire vingt Z'enfants que vingt T'enfants, mais bon, selon l'académie française, c'est la vraie façon de le dire.)
Fermeture de la dite parenthèse.
Zouave: Oui!
Sherlock: Pourquoi?
Zouave: Bof! Je ne savais trop quoi faire avec.
Sherlock: Mais comment pourriez-vous nous aider à entrer dans le Vatican et ouvrir le coffre-fort de sa sainteté si vous avez été congédié ?
Zouave: En réalité, je suis espion pour l'Intelligence Service. Mon vrai nom est Saine Connery Déboulosetième (007).
Watson: Vous en aviez un faux?
Saine Connery: Oui...Pisse Brossenul.
Watson: Typiquement British.
Saine Connery: Si on veut.
Watson: Et quelle était votre mission au Vatican ?
Saine Connery: J'espionnais pour les Sévices secrets de sa Majesté.
Sherlock: Qu'est-ce que la reine peut bien vouloir au Vatican.
Saine Connery: Elle m'avait demandé de trouver l'étron papal et quand je lui ai présenté le précieux étron dans un écrin sculpté dans de l'ébène noir orné de dorures et diamants, elle m'a fait une colère du diable. Je n'avais pas saisi le message correctement, en fait, c'était le trône papal qu'elle voulait. Alors je suis resté coincé avec la merde du pape pendant plusieurs jours, j'avais le loft qui sentait la merde papale à plein nez, je devais donc m'en débarrasser au plus vite.
Sherlock: Donc, vous avez vendu l'étron z'à Pilaf.
( note de l'éditeur: ¨Z'à Pilaf¨? Encore une fausse liaison? )
( note de l'auteur: Ma faute, c'est ma faute! Mais vous, vous avez la parenthèse facile hein?)
( note de l'éditeur: Au boulot! )
Saine Connery: Oui et à bon prix.
Sherlock: Tant mieux! Et dans ce cas-ci, on ne peut pas dire que ça ne valait pas de la merde.
Indiana Jaune: Je connais bien Pilaf et je peux vous dire qu'il est très fier de posséder l'étron.
Watson: Comment peut-on être fier de posséder un étron ? Dans mon bouquin à moi, il n'y a que les constipés qui soient fiers de chier un bon coup. Eux et seulement eux peuvent être fiers d'avoir fait un gros tas. Votre ami Pilaf a un problème psychologique. Je pourrais vous couler un bronze léger..., léger parce que je bois beaucoup de lait puis lui vendre la matière en prétendant que c'est le stronzo di Cléopâtra.
Indiana Jaune: Vous ne pourriez pas le duper. Un étron d'aujourd'hui, ne pourrait pas se comparer à un étron du temps de Cléopâtre.
Watson: Je vous jure que si je mettais mon étron dans un four avec un peu de Bovril à 350° pendant une heure, vous ne pourriez faire la différence.
Indiana Jaune: Comme dirait les chinois, bullshit!*
Tous se mirent à se regarder l'un l'autre d'un air étrange sans prononcer mot. Saine voyant que la scène était malsaine prit les rennes de la conversation qui devenait obscène.
Saine Connery: Pour revenir à votre cause, qu'est-ce que vous cherchez dans le coffre du Vatican au juste?
Sherlock: Savez-vous, on met tellement de temps à écrire ce roman que je ne me souviens même plus de ce qu'on cherche. Watson, vous avez une idée?
Watson: Euh... Ce ne serait pas Le tombeau d'Ozzy Osbourne The Gorgeous?
Sherlock: Ah non, le tombeau ça va mais pas d'Ozzy.
Watson: Le nom du propriétaire m'échappe alors, je donne ma langue au chat.
Sherlock: ASEYBODYGORGEOUS!?! C'est ça! Nous cherchons le tombeau d'Aseybodygorgeous.
Saine Connery: Je ne crois pas qu'il y ait un tombeau dans le coffre du Vatican, il est tout petit, à peine assez gros pour contenir des documents.
Watson: Et l'étron, bien sûr!
Saine Connery: Et l'étron, bien entendu.
Watson: Une question qui reste irrésolue demeure. Qu'est-ce que l'étron faisait dans le coffre de sureté du pape?
Saine Connery: Excellente question! Ce sont des renseignements qui me sont parvenus du MI8 directement.
Watson: MI8? Ce serait pas plutôt le MI6?
Saine Connery: Non, c'est bien le MI8, mission impossible du 8ème étage.
Sherlock: Revenons à nos moutons messieurs. Le tombeau, trop gros pour le coffre, alors c'est pas ça que nous cherchons. Réfléchissons un peu...euh...
Watson: Se pourrait-il que ce soit une métaphore ?
Indiana Jaune: Justement docteur, faites-moi une phrase avec métaphore.
Watson: Ah non, pas encore un de ces autres huberlulus qui nous sort ses énigmes. Euh... je n'sais trop, aucune idée.
Indiana Jaune: Il se mit t'à forcer trop fort lors de son passage sur le trône hahahahaha!
Watson: C'est métaphore le mot, pas mitaphore voyons, votre jeu de mot n'est pas bon.
Indiana Jaune: Bah, mita ou méta, la différence n'est pas bien grande, allons.
Et dire qu'il a découvert le Saint-Graal, ce bozo, se dit le docteur.
Saine Connery: Dites donc docteur, vous qui avez du succès auprès des femmes, avez-vous fait des rencontres depuis votre arrivée en terre romaine?
Watson: Moui! Un peu hier, nous étions dans un bal masqué.
Saine Connery: J'ai un faible pour les femmes. Quand j'en vois une qui me plaît, mon cerveau passe de On à Off et donne le relais à petit Saine Connery qui se trouve plus bas.
Watson: J'ai déjà eu ce problème moi aussi euh... disons que petit Docteur Watson a baissé les bras depuis.
Saine Connery: Ah, vous avez un problème de remplissage de vos corps caverneux?
Watson: À mon âge, les ballasts ne se remplissent pas aussi aisément et rapidement si vous voyez ce que je veux dire.
Saine Connery: D'accord, mais comment avez vous réglé le problème?
Watson: La petite pilule bleue fait bien l'affaire parfois.
Saine Connery: Oh non, ne me dites pas que vous avez adopté cette théorie conspiratrice de la matrice* vous aussi.
Watson: Vous êtes trop jeune pour comprendre. Quel âge avez-vous?
Saine Connery: Euh... avec tous ces rôles que j'ai eus, c'est assez difficile à dire.
Watson: Donc, vous ne savez pas quel âge vous avez et vous ne connaissez pas les bienfaits de la pilule bleue?
Saine Connery: La matrice!
Watson: Mais lâchez-moi avec votre satané matrice!
Saine Connery: Mais vous êtes maboul ma foi!
Watson: Je ne suis pas votre boule! Alors foutez-moi la paix avec votre matrice, votre boule et votre foi.
Sherlock: Justement, vous n'auriez pas un p'tit quelque chose pour soulager mon foie? J'ai beaucoup de difficulté à digérer depuis ce matin. J'ai comme un boule juste là vous voyez et...
Watson: Fermez-la Sherlock! Vous ne voyez pas que je suis en train d'engueuler ce ¨dauboulimbélice¨? Il me donne des reflux gastriques, cet idiot avec sa matrice.
Sherlock: Ah, vous aussi vous avez une problématique d'estomac? Je le savais que la pizza d'hier était indigeste.
( note de l'éditeur: Problématique?)
( note de l'auteur: Oui je sais, le mot à la mode, le mot fourre-tout, le mot qu'on emploi pour faire vachement intello même s'il est utilisé de façon cavalière. Que voulez-vous, c'est comme ça de nos jours, on ne sait plus parler la langue de Molière)
( note de l'éditeur: Ça va j'ai compris. )
Saine Connery: Tenez Sherlock, je traîne toujours des Bromo-Seltzer avec moi, “in a blue bottle” en plus, y paraît que ça fait vachement ¨IN¨ dans les cercles vicieusement intellectuels.
( note de l'éditeur: ¨in a blue bottle¨, mon Dieu, je suis découragé, heureusement que ça achève.)
( note de l'auteur: Quoi? Je l'ai mis entre guillemets.)
( note de l'éditeur: Soupir de désespoir.)
Sherlock: Ah merci Saine, je me sens déjà mieux.
Watson: Cette histoire de pizza me fait penser à cette pub avec Ashton Kutcher sur les restos Pizza Hut.
Sherlock: Ah non, ne me parlez pas de pizza s'il vous plaît.
Indiana Jaune: Justement docteur, faites-moi une phrase avec Ashton.
Watson: Mais vous commencez royalement à me la taper, vous, à la fin. Je ne sais pas quoi répondre, un point c'est tout.
Indiana Jaune: Essayez au moins un p'tit peu.
Watson: NOOOOOOOOON!
Sherlock: My God Watson! Calmez-vous!
Watson: C'est lui avec ses sempiternels jeux de mots.
Sherlock: Allez-y, Indi, je veux connaitre la réponse.
Indiana Jaune: D'accord, alors, allons-y, je m'en vais m'Ashton voiture.
Sherlock: Hahahaha! Trop drôle!
Watson: Franchement!
Sherlock: Dieu que vous êtes rabat-joie, Watson.
Saine Connery: Moi je dirais plutôt, Ashton Français! Ainsi, on fait la promotion des achats locaux en même temps.
Sherlock: Euh...
Saine Connery: Nonobstant mon intervention dans ce dossier, peut-on dire qu'Indiana est un verbicruciste? Vu qu'il crée des jeux de mots.
Sherlock: Non, je ne crois pas.
Watson: C'est celui qui aime les mots croisés je crois.
Sherlock: Non Watson, ça c'est un cruciverbiste, l'autre c'est celui qui crée les mots croisés.
Indiana Jaune: Comme dirait ma mère, la très charmante Elvira, ce jeune homme est très instruit.
Watson: Elvira Jaune?
Sherlock: Watson!
Watson: Quoi?
Sherlock: Cessez d'agacer ce pauvre Indi de suite, vous me faites monter l'acide au gosier.
Watson: Je ne l'agace pas, je constate... Dites donc vous, on dirait que vous virez au jaune vous aussi. Ça ne tourne pas rond chez vous?
Sherlock: Au contraire, tout tourne, je crois que je vais dégober.
Watson: Vous voulez dire dégobiller.
Sherlock: Ça va Watson, fermez-la, juste entendre le verbe me donne la nausée. Je crois que je vais...
La main sur la bouche, Sherlock se précipita dans la chapelle Sixtine. Sans même prononcer mot, il se dirigea directement vers le bénitier et y dégobilla ses restes de la veille sans se soucier des touristes qui déambulaient dans l'allée.
( note de l'éditeur: Il n'y a pas de bénitier dans la chapelle Sixtine.)
( note de l'auteur: Pardon? Comment pouvez-vous savoir ça vous?)
( note de l'éditeur: Je l'ai déjà visitée.)
( note de l'auteur: C'est à croire qu'il n'y a pas de bénitier dans une chapelle, voyons!)
( note de l'éditeur: Pas dans celle-ci en tout cas! Vous devriez faire des recherches avant d'écrire sur l'histoire.)
( note de l'auteur: Bof, la plupart des gens sur cette terre n'en savent rien, alors disons que ça existe virgule point!)
( note de l'éditeur: On dit point virgule, pas virgule point.)
( note de l'auteur: Je dis virgule comme une vraie virgule suivi d'un point comme le mot point, voilà!)
( note de l'éditeur: D'accord, mais pourquoi mettre une fausse virgule avant le faux point? )
( note de l'auteur: Voyons éditeur, une virgule pour faire une légère pause entre la fin de phrase et le point.)
( note de l'éditeur: Alors, pourquoi écrire le mot virgule au lieu de mettre une vraie virgule avant le point?)
( note de l'auteur: Pour accentuer la fin de phrase, si j'avais mis une vraie virgule au lieu du mot, et un vrai point, vous n'auriez pas noté le point.)
( note de l'éditeur: Et si vous aviez mis seulement le point, point, vous n'auriez pas eu besoin de mettre une virgule, non?)
( note de l'auteur: Si j'avais mis un point au lieu d'une virgule suivi du point, il n'y aurait pas eu de pause.)
( note de l'éditeur: Je n'ai pas dit de mettre un point à la suite d'un point, j'ai dit un seul point, point.)
( note de l'auteur: Sans virgule, il n'y a pas de pause, c'est ça l'idée.)
( note de l'éditeur: Ah, je suis étourdi... je pense que je vais m'évanouir. J'avoue que je m'y perd un peu.)
( note de l'auteur: Voilà pourquoi je suis auteur et vous éditeur. En passant, le point virgule sépare deux phrases de même sens avec une pause moyenne ce qui est inutile dans mon cas où la phrase se termine par virgule point et non pas par point virgule.)
( note du correcteur: Juste une petite remarque pour le bien de tous ici. Je tiens à souligner qu'il faut noter qu'on dit bien la Chapelle Sixtine et non pas Sixteen à l'anglaise comme on l'entend parfois des ignares et des inclutes... euh, excusez-moi, incultes.)
( note de l'éditeur: Mon Dieu que la vie est simple quand on est clair et limpide. Continuez le roman s'il vous plait!)
Watson courait derrière son fidèle ami, suivi de Saine et Indiana.
Watson: Ça va Sherly? Vous êtes passé du jaune au vert en quelques secondes.
Indiana Jaune: Il vous reste quelques petits grumeaux jaunes et verts z'ici z'et là, Sherlock!
Watson: Merde Indiana, vous voulez que je vous dégueule dessus moi aussi?
Indiana Jaune: C'est pas moi, c'est lui qui a ces grumeaux.
Watson: On est dans un roman, merde, pas besoin de détails aussi crus voyons. J'avais pas remarqué ces grumeaux avant que je lise le texte, maintenant j'ai la nausée moi aussi. Laissons les lecteurs s'imaginer la scène par eux-mêmes, diantre!
Indiana Jaune: Ok, j'ai compris, pas besoin de me postillonner en plein visage, on dirait que depuis quelque temps, on ne peut plus rien dire, tout est censuré et tout le monde se frustre à la moindre petite critique productive.
Watson: Excusez-moi, je suis toujours stressé quand je vois mon copain malade.
Indiana Jaune: Pas de problème doc, je suis un peu stressé mois aussi.
Watson: Regardez-moi et dites-moi si je suis aussi jaune que vous Jaune.
Indiana Jaune: Non, ça va, vous êtes blanc comme neige.
Le docteur regarda Indi en fronçant les sourcils d'un air songeur. À quoi faisait-il allusion avec son blanc comme neige? La question restait soulevée.
Watson: Il est vrai qu'en plein soleil, on paraît plus blanc que la normale. Pas vrai Saine? Surtout ici, sur la place Saint-Pierre, entouré de disciples vêtus de faux draps.
Saine Connery: Je me souviens d'avoir tourné une scène pas très loin d'ici, sur la rue Borgo Pio.
Indiana Jaune: C'était pas vous.
Saine Connery: Non?
Indiana Jaune: C'était l'autre.
Saine Connery: L'autre qui?
Indiana Jaune: James Bond!
Saine Connery: Pardon?
Indiana Jaune: L'autre James Bond!
Saine Connery: Il y a d'autres James Bond?
Indiana Jaune: Cinq ou six je crois.
Saine Connery: Tant que ça?!?
Indiana Jaune: Et vous êtes le plus vieux d'la bande, mais toujours actif selon vos dires.
Saine Connery: Ben, j'espionnais toujours pour la reine avant de me faire virer.
Watson: Viré par la reine ou le Vatican ?
Saine Connery: Viré par les deux mais pas en même temps.
Watson: Enfin, en ce qui me concerne, j'aime bien les films de James Bond. C'est très british, beaucoup d'action, j'aime le voir courir comme une gazelle.
Saine Connery: Je n'ai jamais couru comme une gazelle.
Watson: Ah non?
Saine Connery: Non!
Watson: C'était pas vous alors.
Indiana Jaune: Vous faites sûrement allusion à Daniel Craig dans le film Casino Royal.
Saine Connery: C'est qui lui?
Indiana Jaune: Le dernier James Bond en liste.
Saine Connery: Connais pas!
Watson: Il courait trop vite peut-être?
Saine Connery: Si le dernier James Bond courait comme une gazelle, on est mal barré. La virilité vient de prendre une claque sur la margoulette.
Watson: J'aime bien les cornes de gazelle.
Saine Connery: Qu'est-ce à dire?
Watson: C'est une pâtisserie maghrébine en forme de croissant à base d'amandes.
Indiana Jaune: Ça sent le wokisme cette affaire.
Watson: Qu'est-ce qu'un woke peut bien venir faire dans cette histoire de cornes de gazelle?
Indiana Jaune: Le saurons-nous jamais un jour?
Sherlock: Rebonjour mes amis!
Watson: Vous étiez où vous?
Sherlock: Parti prendre une douche à l'hôtel, j'étais grumelé jusque là!
Watson: Bon, d'accord et est-ce qu'on la poursuit cette enquête?
Sherlock: Vous savez Watson, en voyant jaune tantôt...
Watson: Indiana?
Sherlock: Non, la couleur, alors, comme je disais, je me demande si je ne commence pas à en avoir assez de toutes ces enquêtes qui nous mènent nul part. Alors, si on prenait notre retraite? Qu'en dites-vous?
Watson: C'est vrai que ça commence à redonder notre affaire. Retirons-nous dans une RPA* sur la riviera près de Cannes, Monaco ou Saint-Tropez ou bien, Nice si vous voulez.
Sherlock: De toute façon ce tombeau ne nous a apporté que des problèmes. Finissons-en tout de suite.
C'est ici que se termine ce chapitre numéro 29. Le prochain sera le dernier et il sera court, très court.
* Tabarnouche: patois typiquement québécois exprimant soit la colère ou une insatisfaction, dépendamment des circonstances.
* Gougounes: des tongs pour les français, goon pour les anglais, en fin de compte, chaussures un peu simplettes pour l'été.
* mettons: Forme québécoise du ¨quand même¨.
* matrice: On fait référence ici au film de science fiction ¨La Matrice¨ avec Ken You Read? Où les sujets sont dans une simulation virtuelle créée par une intelligence artificielle afin d'asservir les êtres humains.
* Bullshit est une expression anglaise américain qui signifie littéralement « merde de taureau » ou « merde de bison ». Elle sert à dénoncer un mensonge ou une exagération et la traduction la plus juste serait « ce sont des conneries » dans la plupart des cas.
* RPA: Résidence Pour Personnes âgées au Québec,
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