Sur le plancher des vaches d'Afrique... en fait, contrairement à ce qui aurait dû se produire, nos deux amis n'étaient pas tombés sur l'Afrique. Ils étaient tout simplement perdus, on ne sait trop dans quel pays. C'est bien connu que lors d'un crash d'avion, on tombe rarement dans un endroit paradisiaque. Retrouvons-les alors qu'ils avancent vers l'inconnu, perdus et désorientés, à la recherche d'un peu d'eau fraîche.
Sherlock: Vous savez où nous sommes vous?
Watson: Je n'sais trop. Pourtant, je suis sûr d'avoir dirigé l'avion sur l'Afrique. À moins que les cartes n'eussent été truquées, ce qui ne me surprendrait guère.
Sherlock: Je crois plutôt que l'auteur a changé sa tactique. Dans le chapitre précédent, nous étions tombés dans un champ de coton et maintenant, nous sommes en plein désert. Vous y comprenez quelque chose vous?
Watson: C'est bien trop vrai! Tout l'monde sait que le coton ça ne pousse pas dans le désert. Faut croire que notre génie de la plume manquait d'inspiration et, si vous voulez mon avis, ce sont des choses qui arrivent. Mais entre vous et moi, je m'en contre-torche bien profondément. Tout ce qui m'importe c'est de sortir d'ici et de prendre une douche.
Le désir de Watson ne semblait pas être en voie se de réaliser sur l'heure. Dans ce décor de dunes de sable, nos deux héros avaient atterri sur une route qui ne semblait mener nulle part, ni d'un côté, ni de l'autre. Sans eau, ils n'iraient pas bien loin songea Sherlock. Ils décidèrent alors de se diriger vers le soleil, c'est ce qu'ils font toujours dans les films. Ainsi, nous allons voir s'ils ont raison, lança Watson qui était sans contredit, un cinéphile accompli.
Après deux heures de marche, ils commencèrent à peiner sous cette chaleur torride.
Watson: Dommage que je n'aie pas apporté ma gourde.
Sherlock: Elle ne nous aurait été d'aucune utilité ici, d'autant plus qu'elle ne fait que se plaindre de la chaleur normale et humide de Londres alors imaginez ici!
Watson: Mais de quoi parlez-vous au juste?
Sherlock: Vous avez bien dit que vous regrettiez de ne pas avoir amené votre Claudia, non?
Watson: Ce n'est pas parce qu'elle a l'air d'une gourde que c'en est une. Alors vos remarques, vous pouvez bien vous les garder.
Sherlock: Bon, ça va docteur, je blaguais.
Watson: Poursuivons notre route, la vie est déjà bien assez pénible comme ça.
Soudain, après avoir parcouru une bonne cinquantaine de kilomètres sous un soleil de plomb, apparut au loin, un drôle de personnage vêtu d'un chapeau, d'une veste de cuir et d'un fouet qui creusait sur une petite colline tout près de la route. Après s'être pincés mutuellement pour s'assurer qu'ils n'étaient pas sous l'influence d'un mirage, ils décidèrent de s'en approcher, espérant obtenir un peu d'eau...
Sherlock: Bonjour mon brave!
L'étranger: Bonjour!
Sherlock: Vous n'auriez pas un peu d'eau pour deux assoiffés?
L'étranger: Bien sûr, voici!
Il leur lança une grosse bouteille de verre pleine au trois quart. Watson l'attrapa aussitôt et en but la moitié d'une seule traite. Puis, satisfait, la remit à Sherlock qui la termina promptement.
Watson: Mais dites donc mon ami, que faites-vous dans ce four en plein soleil à creuser un trou?
L'étranger: Je cherche les vestiges de l'Atlantide.
Watson: Vous êtes archéologue?
L'étranger: Oui! Depuis toujours.
Watson: C'est quand même rare un asiatique archéologue.
L'étranger: En effet, je suis d'origine asiatique mais je suis né aux États Unis.
Watson: Quel plaisir de rencontrer un américain en plein désert. Je suis le Docteur Watson et voici mon collègue Sherlock Holmes.
L'étranger: Ah mon Dieu! Je suis honoré de faire votre connaissance. Les célèbres détectives! Permettez-moi de me présenter, mon nom est Indiana Jaune, archéologue gradué de Harvard.
Sherlock: Nous sommes heureux de faire votre connaissance monsieur Jaune. Malgré que... ce nom me dit quelque chose.
Indiana Jaune: En effet, c'est le nom du célèbre archéologue des films de Steven Spielberg et George Lucas.
Sherlock: Mais bien sûr. Vous avez donc emprunté ce nom à ce personnage, si j'ose dire?
Indiana Jaune: Je dois avouer que si. Mon vrai nom est Sapitoune Rota mais comme je voulais faire plus amerloc, alors j'ai changé de nom.
Watson: C'est vrai que ça fait plus sérieux. Monsieur Rota ça fait plus régurgitant si vous voyez ce que je veux dire. Tiens ça me fait penser à quelqu'un cette dernière phrase, enfin, passons. Cependant, je rajouterais que dans le temps, j'ai connu un grec qui s'appelait Paitonzan Kheur, ce qui fait beaucoup moins sérieux si vous voyez encore une fois ce que je veux dire (on dirait que ça me manque cette période de ma vie, enfin, j'me comprends)
Sherlock: Pour en revenir à vos recherches, qu'est-ce qui vous fait penser que vous allez trouver quelque chose ici, dans ce désert? J'ai toujours entendu dire que l'Atlantide se trouvait tout près des Bermudes. Le triangle des Bermudes, ça vous sonne une cloche?
Indiana Jaune: Elle est justement là l'erreur. Pas plus tard que ce matin, j'ai trouvé une pièce datant d'il y a plus de 25,000 ans à l'effigie du dernier roi de l'Atlantide. Regardez!
L'archéologue tendit la pièce vers Sherlock.
Sherlock: En effet, on voit nettement sur les côtés le nom de ce roi... Cifilicius Passeparlanus. Et l'image du centre nous montre un petit homme entouré de ses sujets, tous plus grands que lui. C'était un enfant?
Indiana Jaune: Non, c'était un nain! Car voyez-vous, les nains à cette époque étaient considérés comme des êtres à part étant donné leur petite taille et comme ils étaient peu nombreux, ils étaient traités comme des Dieux si je puis dire et automatiquement, on les nommait rois.
Sherlock: Intéressant, qu'en pensez-vous docteur?
Watson: Moi je pense que si nous ne foutons pas le camp d'ici dans les prochaines heures, on va crever sur place.
Sherlock: Voyons Watson! Où est votre sens de l'enquête? Ça ne vous intéresse pas de savoir ce qui est arrivé aux habitants de l'Atlantide?
Watson: Bof!
Sherlock: Vu qu'on est perdus dans ce désert, mon cher Indiana, nous allons vous donner un coup de main dans vos recherches.
Indiana Jaune: Ah, ça c'est gentil. Tiens, j'ai des pelles et des pics pour vous. En partant ce matin, je m'suis dis que je devais amener des outils supplémentaires au cas où je rencontrerais des personnes qui pourraient m'aider. Coïncidence n'est-ce pas?
Sherlock: Bravo! Belle intuition. Allez Watson, prenez une pelle.
Watson: $&%*#@)_%(#$@#!!!
Sherlock: Cessez de bougonner et au travail!
Nos trois légendaires héros se mirent au boulot. Pendant des heures ils creusèrent sans relâche, jusqu'au moment où soudainement, la terre se mit à vibrer sous leurs pieds. Dans un fracas infernal, le sol céda et nos trois personnages de ce merveilleux roman se retrouvèrent à 10 mètres plus bas, dans un lac souterrain. Ils avaient peine à se rendre sur la rive, surtout dû au fait que Watson, en bon chevalier, ne voulait pas laisser sa pelle et son pic couler au fond du lac. Sa devise était; la propriété d'autrui est plus importante que n'importe quoi. Quoi qu'il en soit, ils réussirent à se rendre sains et saufs sur le bord du lac et de là, il purent constater l'ampleur de la grotte qui les entourait.
Watson: Ah merde! ça chuinte de partout!
Sherlock: C'est des stalagtites de chuinture.
Indiana Jaune: Nous devrions faire le tour du lac afin de trouver des indices atlantéens.
Sherlock: Bonne idée! Watson, apportez les sacs et les outils. Indiana et moi allons scruter à la loupe les parois de cette mystérieuse grotte.
Watson: $&%*#@)_%(#$@#!!! Merde de merde, pourquoi moi, pourquoi pas lui. C'est d'ailleurs de sa faute si nous sommes ici?
Sherlock: Vous vous y connaissez en archéologie? Non! Alors cessez ces rebuffades et exécution!
Watson: C'est toujours comme ça. Quand nous sommes seuls lui et moi, il est toujours gentil et courtois mais aussitôt qu'on se retrouve avec une troisième personne, il change du tout au tout et devient méchant et autoritaire. Attendez, je vais lui en faire une équipe moi. Aussitôt que nous serons sortis d'ici, l'enquête sur le tombeau sera terminée pour moi. Je lève le camp, je démissionne, je prends ma retraite, je passe l'arme à gauche, j'accroche mes patins, je me coule dans le bronze...
Sherlock: Avez-vous fini de marmonner? Et accélérez le pas s'il vous plaît, on n'a pas que ça à faire nous.
Watson: Ça va, ça va, j'arrive! Donnez-moi le temps de ramasser tous les morceaux et je vous suis.
Pendant de longues heures, nos amis scrutèrent les murs de la grotte sans succès. Watson en avait assez de les suivre. Dans un geste de révolte, il laissa tomber l'équipement sur le sol.
Sherlock: Mais qu'est-ce que vous faites Watson, vous êtes malade ou quoi?
Watson: J'en ai assez merde! J'ai faim, j'ai soif et je suis exténué. Nous tournons autour de ce lac depuis environ dix heures et toujours rien.
Sherlock: Ça fait déjà dix heures?!? Ah mon Dieu, comme c'est passionnant, on n'a pas vu le temps passer. J'avoue que je commence à avoir un petit creux moi aussi. Mon cher Indiana, vous n'auriez pas quelques victuailles dans vos sacs.
Indiana Jaune: Malheureusement non, mais vous auriez dû m'en parler plus tôt. Mon hôtel se trouve juste de l'autre côté de la petite colline. Nous aurions pu aller nous rafraîchir avant de commencer à creuser.
Watson n'en croyait pas ses oreilles. Il regarda du côté de Sherlock, puis du côté d'Indiana, puis revint vers Sherlock, puis Indiana, puis Sherlock, puis Indiana, ainsi de suite...jusqu'à en devenir complètement étourdi. La nausée se mit de la partie, ce qui n'améliora pas son humeur.
Sherlock: Voyons docteur, ne le prenez pas mal. Indiana ne savait pas que nous avions marché dans ce désert pendant de longues heures et, en effet, si vous aviez eu un tantinet d'intelligence, vous lui auriez demandé s'il avait de la bouffe avant qu'on traverse la colline.
Watson: Évidemment et encore une fois, c'est de ma faute. Et vous, je suppose que vous n'aviez pas une p'tite faim avant de tomber dans ce trou de merde?
Sherlock: Pas vraiment, je commence à peine à ressentir ce besoin.
Watson: On sait bien, mister perfect! Celui qui sait tout, qui voit tout, qui entend tout et qui n'a besoin de rien ni de personne sauf de sa satanée coka.
Indiana Jaune: Ah oui? vous sniffez de la cocaïne?
Sherlock: Par injection cher ami, je sais vivre moi. Je ne suis pas comme ceux qui se fourrent ça dans le nez à la petite cuillère et qui après, ressemblent au père Noël. Dans le pays de sa majesté, on a de la classe.
Indiana Jaune: Est-ce que par hasard vous en auriez sur vous?
Sherlock: Pas en ce moment. Pourquoi?
Indiana Jaune: Bof! J'me serais fait une petite dose, question de me remettre sur le piton.
Watson: Bon, ça y est, un autre injecté. Nous vivons dans un monde d'injectés . Je vous le dis, une planète d'injectés. Nous sommes loin d'être sortis de ce trou de merde avec tous ces injectés qui nous entourent. Il s'agit simplement qu'un injecté prenne le contrôle d'un pays et PAF! On y passe tous, incluant les autres infectés qui sont trop injectés pour s'apercevoir que cette petite boule qui roule paisiblement dans l'espace est en danger. Comment pouvez-vous vivre ainsi bandes d'injectés??? HEIN?
Indiana Jaune: Mon Dieu! Votre ami a perdu un boulon ou quoi?
Sherlock: Excusez-le monsieur Jaune, de temps à autre, il nous pique une petite crise émotionnelle. Que voulez-vous, il est comme ça.
Watson: Dites donc vous, vous avez du culot de nous sortir ça maintenant, devant des étrangers. Vous pourriez au moins vous retenir jusqu'au moment où nous serons seuls tous les deux.
Sherlock: Voyons Watson! Indiana est presque de la famille.
L'archéologue ne s'occupait plus de la petite scène que Watson avait engendrée. Il continuait de scruter la parois du mur pendant que nos deux tourtereaux continuaient de se chamailler sur des pécadilles. Quand tout à coup...
Indiana Jaune: Messsieurs, messieurs! Cessez de vous quereller, je crois que j'ai trouvé quelque chose.
Aussitôt le docteur et Sherlock se fermèrent la trappe...
(Auteur: Est-ce qu'on peut dire "trappe" monsieur l'éditeur?)
(Éditeur: Bon, c'est vrai que ça fait bizarre venant de votre style d'écriture mais oui, je pense bien que les lecteurs vont comprendre que vous vouliez dire se fermer la gueule.)
...et s'approchèrent d'Indiana avec curiosité.
Sherlock: Qu'est-ce que vous nous avez trouvé là, vous?
Indiana Jaune: On dirait bien que c'est un code que je ne connais pas.
Watson: Attendez un peu vous autres! Je reconnais ce code, c'est le code de la cosmogonie de Jasmine. Mais si, mais si, c'est bien cela, le code de la cosmogonie de Jasmine.
Sherlock: Hey Watson, vous avez retrouvé votre sens aigu de l'analyse.
Watson: Je suis comme ça, un bipopulaire de catégorie huit. Une minute je vais bien, une seconde plus tard, je veux péter la gueule de n'importe qui. Vous savez, quand j'étais jeune...
Sherlock: Bon ça va docteur, on a compris l'idée. Cependant, un jour, il faudra m'expliquer ce qu'est la catégorie huit, cela m'intrigue au plus haut point. Mais pour l'instant, revenons-en au code. Comment allons-nous le déchiffrer? Nous devions demander à Hervé Cassoulet de nous y aider avant sa mystérieuse disparition. Dommage, aujourd'hui cela nous aurait été d'une grande utilité.
Watson: Mais j'y pense, parlant de lui, lorsque j'étais au palais de justice, il m'a remis un papier nous indiquant comment décripter le texte. Et vu les circonstances, étant donné que nous avions dû partir en catastrophe, j'ai complètement oublié de vous en faire part.
Sherlock: J'espère que vous avez toujours ce papier sur vous.
Watson: Oui, oui, dans ma poche ici.
Sherlock: Bravo, je reconnais en vous l'enquêteur de toujours. Pas étonnant que vous soyez le plus bipopulaire de nous deux, hihi! Si j'puis dire. Voyons ce que ça dit.
Indiana Jaune: Puis-je voir le document?
Sherlock: Bien sûr! Watson, donnez-lui le papier.
Watson sortit le papier de sa poche et le remit à Indiana qui le déplia et le regarda avec intérêt.
Indiana Jaune: Hum... je vois! En effet! C'est indéniable! C'est clair! Ça coule de source! C'est sans doute la solution.
Sherlock: Alors!?!
Indiana Jaune: Si on prend par exemple le code sur ce bout de mur: M5T UP9M5UU5R TPOU Q1S M1. Je peux facilement décripter le texte. Mais je dois mettre le code ici pour que tout le monde puisse bien comprendre, alors voici:
1 = A 2 = B 3 = C
4 = D 5 = E 6 = F
7 = G 8 = H 9 = I
K = J L = K M = L
N = M O = N P = O
Q = P R = Q S = R
T = S U = T V = U
W = V Y = W Z = Y
X = Z 0 = X
Donc, si on observe bien le code ci-dessus, la lettre "M" est égale à "L". Le chiffre "5" est égal à "E" et "T" est égal à "S". Nous avons donc le premier mot qui est "LES". Si on poursuit jusqu'à la fin..."U=T, P=O, 9=I, M=L, 5=E, U=T deux fois, 5=E, R=S puis, T=S, P=O, O=N, U=T, ensuite, Q=P, 1=A, et S=R et pour finir, M=L et 1=A. Ce qui nous donne à la fin, LES TOILETTES SONT PAR LA.
Sherlock: Vous n'êtes pas sérieux?!? Êtes-vous sûr de votre affaire, me semble que c'est ridicule.
Watson: Elles sont où les toilettes? J'aimerais bien faire un petit pipi. Je me retiens depuis tantôt.
Sherlock: Watson! Pissez dans le lac et foutez-nous la paix bon Dieu!
Watson: Je vous demande bien pardon, je ne suis pas un pisseux de lac moi, mais un pisseux timide. J'arrive pas à pisser quand je suis en présence d'autres personnes. J'y peux rien, j'ai la poche qui se ferme à double tour quand je ne suis pas seul.
Sherlock: Bon ça va. Vous voyez le petit coin là-bas, tout près de la grosse butte? Allez pisser à cet endroit, vous serez donc à l'abri de nos regards et oreilles.
Watson: Dac!
À peine quelques instants plus tard, c'est-à-dire le temps que Watson soulage sa vessie, il leur lança un cri de mort...
Watson: SHERLOCK! INDIANA! J'AI TROUVÉ QUELQUE CHOSE!!! VITE, VENEZ!
Sherlock et Indiana se ruèrent vers Watson pour finalement constater qu'il y avait un autre code mais celui-ci était beaucoup plus long. On pouvait lire:QPVS 35VO RV9 TPOU 9OU5S5TT5T, M5 UPN251V 4'1X5Z2P4Z7PS75PVT 5TU 939!
Watson: Il est beaucoup plus long que l'autre vous ne trouvez pas?
Indiana Jaune: Effectivement! Nous devrions le noter sur un papier.
Sherlock: Elémentaire!
Sur ces mots, une énorme secousse sismique se produisit, déstabilisant nos personnages qui avaient de la difficulté à se tenir debout. Ils étaient projetés d'un côté à l'autre comme des marionnettes.
Indiana Jaune: Oh!Oh! Ça ne sent pas bon, ça ne sent pas bon du tout!
Watson: Personnellement, je ne sens rien. Si! Je sens la friture de bacon et d'oeufs accompagnés d'une rôtie et d'un bon café.
Sherlock: Ce n'est pas ce qu'il a voulu dire Watson. Les choses s'enveniment, c'est ce qu'il a voulu dire.
Indiana Jaune: J'ai fricoté assez longtemps dans des grottes comme celle-ci pour savoir ce que je dis. Nous sommes en présence de l'effet "Thupack" mes amis.
Sherlock: L'effet "Thupack"? Je ne le connaissait pas celui-là.
Watson: On dirait que ça se calme un peu. Mais j'avoue mon ignorance devant cet effet.
Indiana Jaune: Ce n'est que partie remise, croyez-en les villageois, je vous en passe un papier sanitaire, ça va se poursuivre.
Sherlock: Mais qu'est-ce que ça implique au juste l'effet "Thupack"?
Indiana Jaune: Thupack tes affaires et tu fous le camp d'ici au plus vite!
Sherlock: Cela va sans dire, il faut déguerpir en vitesse.
Watson: Allons-y alors, qu'est-ce qu'on attend?
Sherlock: Il n'y a plus de temps à perdre, on dirait que ça recommence de plus belle.
Watson: Mais le code Sherlock, nous ne l'avons pas pris en note.
Sherlock: Oublions le code, sauve qui peut et de toute façon, même s'il est plus long que l'autre, cela ne veut pas dire qu'il est plus intelligent.
Watson: Oui mais s'il nous indiquait les cuisines, ce serait ça de gagné non?
Sherlock: Cessez de réfléchir avec votre estomac Watson.
Indiana Jaune: Messieurs! Le temps nous presse.
Nos trois héros n'étaient pas sortis du bois ou devrais-je dire du trou. En effet, comment trouver la sortie de ce trou sans issue? Allaient-ils courir tout autour du lac indéfiniment à la recherche d'une autre grotte? D'un antre? D'une porte? D'un portail? D'une cloison? D'une clôture? Et bien voilà qu'ils nous laissent encore une fois sur notre faim et c'est probablement ce que vous saurez dans le prochain chapitre.
Sherlock: Vous savez où nous sommes vous?
Watson: Je n'sais trop. Pourtant, je suis sûr d'avoir dirigé l'avion sur l'Afrique. À moins que les cartes n'eussent été truquées, ce qui ne me surprendrait guère.
Sherlock: Je crois plutôt que l'auteur a changé sa tactique. Dans le chapitre précédent, nous étions tombés dans un champ de coton et maintenant, nous sommes en plein désert. Vous y comprenez quelque chose vous?
Watson: C'est bien trop vrai! Tout l'monde sait que le coton ça ne pousse pas dans le désert. Faut croire que notre génie de la plume manquait d'inspiration et, si vous voulez mon avis, ce sont des choses qui arrivent. Mais entre vous et moi, je m'en contre-torche bien profondément. Tout ce qui m'importe c'est de sortir d'ici et de prendre une douche.
Le désir de Watson ne semblait pas être en voie se de réaliser sur l'heure. Dans ce décor de dunes de sable, nos deux héros avaient atterri sur une route qui ne semblait mener nulle part, ni d'un côté, ni de l'autre. Sans eau, ils n'iraient pas bien loin songea Sherlock. Ils décidèrent alors de se diriger vers le soleil, c'est ce qu'ils font toujours dans les films. Ainsi, nous allons voir s'ils ont raison, lança Watson qui était sans contredit, un cinéphile accompli.
Après deux heures de marche, ils commencèrent à peiner sous cette chaleur torride.
Watson: Dommage que je n'aie pas apporté ma gourde.
Sherlock: Elle ne nous aurait été d'aucune utilité ici, d'autant plus qu'elle ne fait que se plaindre de la chaleur normale et humide de Londres alors imaginez ici!
Watson: Mais de quoi parlez-vous au juste?
Sherlock: Vous avez bien dit que vous regrettiez de ne pas avoir amené votre Claudia, non?
Watson: Ce n'est pas parce qu'elle a l'air d'une gourde que c'en est une. Alors vos remarques, vous pouvez bien vous les garder.
Sherlock: Bon, ça va docteur, je blaguais.
Watson: Poursuivons notre route, la vie est déjà bien assez pénible comme ça.
Soudain, après avoir parcouru une bonne cinquantaine de kilomètres sous un soleil de plomb, apparut au loin, un drôle de personnage vêtu d'un chapeau, d'une veste de cuir et d'un fouet qui creusait sur une petite colline tout près de la route. Après s'être pincés mutuellement pour s'assurer qu'ils n'étaient pas sous l'influence d'un mirage, ils décidèrent de s'en approcher, espérant obtenir un peu d'eau...
Sherlock: Bonjour mon brave!
L'étranger: Bonjour!
Sherlock: Vous n'auriez pas un peu d'eau pour deux assoiffés?
L'étranger: Bien sûr, voici!
Il leur lança une grosse bouteille de verre pleine au trois quart. Watson l'attrapa aussitôt et en but la moitié d'une seule traite. Puis, satisfait, la remit à Sherlock qui la termina promptement.
Watson: Mais dites donc mon ami, que faites-vous dans ce four en plein soleil à creuser un trou?
L'étranger: Je cherche les vestiges de l'Atlantide.
Watson: Vous êtes archéologue?
L'étranger: Oui! Depuis toujours.
Watson: C'est quand même rare un asiatique archéologue.
L'étranger: En effet, je suis d'origine asiatique mais je suis né aux États Unis.
Watson: Quel plaisir de rencontrer un américain en plein désert. Je suis le Docteur Watson et voici mon collègue Sherlock Holmes.
L'étranger: Ah mon Dieu! Je suis honoré de faire votre connaissance. Les célèbres détectives! Permettez-moi de me présenter, mon nom est Indiana Jaune, archéologue gradué de Harvard.
Sherlock: Nous sommes heureux de faire votre connaissance monsieur Jaune. Malgré que... ce nom me dit quelque chose.
Indiana Jaune: En effet, c'est le nom du célèbre archéologue des films de Steven Spielberg et George Lucas.
Sherlock: Mais bien sûr. Vous avez donc emprunté ce nom à ce personnage, si j'ose dire?
Indiana Jaune: Je dois avouer que si. Mon vrai nom est Sapitoune Rota mais comme je voulais faire plus amerloc, alors j'ai changé de nom.
Watson: C'est vrai que ça fait plus sérieux. Monsieur Rota ça fait plus régurgitant si vous voyez ce que je veux dire. Tiens ça me fait penser à quelqu'un cette dernière phrase, enfin, passons. Cependant, je rajouterais que dans le temps, j'ai connu un grec qui s'appelait Paitonzan Kheur, ce qui fait beaucoup moins sérieux si vous voyez encore une fois ce que je veux dire (on dirait que ça me manque cette période de ma vie, enfin, j'me comprends)
Sherlock: Pour en revenir à vos recherches, qu'est-ce qui vous fait penser que vous allez trouver quelque chose ici, dans ce désert? J'ai toujours entendu dire que l'Atlantide se trouvait tout près des Bermudes. Le triangle des Bermudes, ça vous sonne une cloche?
Indiana Jaune: Elle est justement là l'erreur. Pas plus tard que ce matin, j'ai trouvé une pièce datant d'il y a plus de 25,000 ans à l'effigie du dernier roi de l'Atlantide. Regardez!
L'archéologue tendit la pièce vers Sherlock.
Sherlock: En effet, on voit nettement sur les côtés le nom de ce roi... Cifilicius Passeparlanus. Et l'image du centre nous montre un petit homme entouré de ses sujets, tous plus grands que lui. C'était un enfant?
Indiana Jaune: Non, c'était un nain! Car voyez-vous, les nains à cette époque étaient considérés comme des êtres à part étant donné leur petite taille et comme ils étaient peu nombreux, ils étaient traités comme des Dieux si je puis dire et automatiquement, on les nommait rois.
Sherlock: Intéressant, qu'en pensez-vous docteur?
Watson: Moi je pense que si nous ne foutons pas le camp d'ici dans les prochaines heures, on va crever sur place.
Sherlock: Voyons Watson! Où est votre sens de l'enquête? Ça ne vous intéresse pas de savoir ce qui est arrivé aux habitants de l'Atlantide?
Watson: Bof!
Sherlock: Vu qu'on est perdus dans ce désert, mon cher Indiana, nous allons vous donner un coup de main dans vos recherches.
Indiana Jaune: Ah, ça c'est gentil. Tiens, j'ai des pelles et des pics pour vous. En partant ce matin, je m'suis dis que je devais amener des outils supplémentaires au cas où je rencontrerais des personnes qui pourraient m'aider. Coïncidence n'est-ce pas?
Sherlock: Bravo! Belle intuition. Allez Watson, prenez une pelle.
Watson: $&%*#@)_%(#$@#!!!
Sherlock: Cessez de bougonner et au travail!
Nos trois légendaires héros se mirent au boulot. Pendant des heures ils creusèrent sans relâche, jusqu'au moment où soudainement, la terre se mit à vibrer sous leurs pieds. Dans un fracas infernal, le sol céda et nos trois personnages de ce merveilleux roman se retrouvèrent à 10 mètres plus bas, dans un lac souterrain. Ils avaient peine à se rendre sur la rive, surtout dû au fait que Watson, en bon chevalier, ne voulait pas laisser sa pelle et son pic couler au fond du lac. Sa devise était; la propriété d'autrui est plus importante que n'importe quoi. Quoi qu'il en soit, ils réussirent à se rendre sains et saufs sur le bord du lac et de là, il purent constater l'ampleur de la grotte qui les entourait.
Watson: Ah merde! ça chuinte de partout!
Sherlock: C'est des stalagtites de chuinture.
Indiana Jaune: Nous devrions faire le tour du lac afin de trouver des indices atlantéens.
Sherlock: Bonne idée! Watson, apportez les sacs et les outils. Indiana et moi allons scruter à la loupe les parois de cette mystérieuse grotte.
Watson: $&%*#@)_%(#$@#!!! Merde de merde, pourquoi moi, pourquoi pas lui. C'est d'ailleurs de sa faute si nous sommes ici?
Sherlock: Vous vous y connaissez en archéologie? Non! Alors cessez ces rebuffades et exécution!
Watson: C'est toujours comme ça. Quand nous sommes seuls lui et moi, il est toujours gentil et courtois mais aussitôt qu'on se retrouve avec une troisième personne, il change du tout au tout et devient méchant et autoritaire. Attendez, je vais lui en faire une équipe moi. Aussitôt que nous serons sortis d'ici, l'enquête sur le tombeau sera terminée pour moi. Je lève le camp, je démissionne, je prends ma retraite, je passe l'arme à gauche, j'accroche mes patins, je me coule dans le bronze...
Sherlock: Avez-vous fini de marmonner? Et accélérez le pas s'il vous plaît, on n'a pas que ça à faire nous.
Watson: Ça va, ça va, j'arrive! Donnez-moi le temps de ramasser tous les morceaux et je vous suis.
Pendant de longues heures, nos amis scrutèrent les murs de la grotte sans succès. Watson en avait assez de les suivre. Dans un geste de révolte, il laissa tomber l'équipement sur le sol.
Sherlock: Mais qu'est-ce que vous faites Watson, vous êtes malade ou quoi?
Watson: J'en ai assez merde! J'ai faim, j'ai soif et je suis exténué. Nous tournons autour de ce lac depuis environ dix heures et toujours rien.
Sherlock: Ça fait déjà dix heures?!? Ah mon Dieu, comme c'est passionnant, on n'a pas vu le temps passer. J'avoue que je commence à avoir un petit creux moi aussi. Mon cher Indiana, vous n'auriez pas quelques victuailles dans vos sacs.
Indiana Jaune: Malheureusement non, mais vous auriez dû m'en parler plus tôt. Mon hôtel se trouve juste de l'autre côté de la petite colline. Nous aurions pu aller nous rafraîchir avant de commencer à creuser.
Watson n'en croyait pas ses oreilles. Il regarda du côté de Sherlock, puis du côté d'Indiana, puis revint vers Sherlock, puis Indiana, puis Sherlock, puis Indiana, ainsi de suite...jusqu'à en devenir complètement étourdi. La nausée se mit de la partie, ce qui n'améliora pas son humeur.
Sherlock: Voyons docteur, ne le prenez pas mal. Indiana ne savait pas que nous avions marché dans ce désert pendant de longues heures et, en effet, si vous aviez eu un tantinet d'intelligence, vous lui auriez demandé s'il avait de la bouffe avant qu'on traverse la colline.
Watson: Évidemment et encore une fois, c'est de ma faute. Et vous, je suppose que vous n'aviez pas une p'tite faim avant de tomber dans ce trou de merde?
Sherlock: Pas vraiment, je commence à peine à ressentir ce besoin.
Watson: On sait bien, mister perfect! Celui qui sait tout, qui voit tout, qui entend tout et qui n'a besoin de rien ni de personne sauf de sa satanée coka.
Indiana Jaune: Ah oui? vous sniffez de la cocaïne?
Sherlock: Par injection cher ami, je sais vivre moi. Je ne suis pas comme ceux qui se fourrent ça dans le nez à la petite cuillère et qui après, ressemblent au père Noël. Dans le pays de sa majesté, on a de la classe.
Indiana Jaune: Est-ce que par hasard vous en auriez sur vous?
Sherlock: Pas en ce moment. Pourquoi?
Indiana Jaune: Bof! J'me serais fait une petite dose, question de me remettre sur le piton.
Watson: Bon, ça y est, un autre injecté. Nous vivons dans un monde d'injectés . Je vous le dis, une planète d'injectés. Nous sommes loin d'être sortis de ce trou de merde avec tous ces injectés qui nous entourent. Il s'agit simplement qu'un injecté prenne le contrôle d'un pays et PAF! On y passe tous, incluant les autres infectés qui sont trop injectés pour s'apercevoir que cette petite boule qui roule paisiblement dans l'espace est en danger. Comment pouvez-vous vivre ainsi bandes d'injectés??? HEIN?
Indiana Jaune: Mon Dieu! Votre ami a perdu un boulon ou quoi?
Sherlock: Excusez-le monsieur Jaune, de temps à autre, il nous pique une petite crise émotionnelle. Que voulez-vous, il est comme ça.
Watson: Dites donc vous, vous avez du culot de nous sortir ça maintenant, devant des étrangers. Vous pourriez au moins vous retenir jusqu'au moment où nous serons seuls tous les deux.
Sherlock: Voyons Watson! Indiana est presque de la famille.
L'archéologue ne s'occupait plus de la petite scène que Watson avait engendrée. Il continuait de scruter la parois du mur pendant que nos deux tourtereaux continuaient de se chamailler sur des pécadilles. Quand tout à coup...
Indiana Jaune: Messsieurs, messieurs! Cessez de vous quereller, je crois que j'ai trouvé quelque chose.
Aussitôt le docteur et Sherlock se fermèrent la trappe...
(Auteur: Est-ce qu'on peut dire "trappe" monsieur l'éditeur?)
(Éditeur: Bon, c'est vrai que ça fait bizarre venant de votre style d'écriture mais oui, je pense bien que les lecteurs vont comprendre que vous vouliez dire se fermer la gueule.)
...et s'approchèrent d'Indiana avec curiosité.
Sherlock: Qu'est-ce que vous nous avez trouvé là, vous?
Indiana Jaune: On dirait bien que c'est un code que je ne connais pas.
Watson: Attendez un peu vous autres! Je reconnais ce code, c'est le code de la cosmogonie de Jasmine. Mais si, mais si, c'est bien cela, le code de la cosmogonie de Jasmine.
Sherlock: Hey Watson, vous avez retrouvé votre sens aigu de l'analyse.
Watson: Je suis comme ça, un bipopulaire de catégorie huit. Une minute je vais bien, une seconde plus tard, je veux péter la gueule de n'importe qui. Vous savez, quand j'étais jeune...
Sherlock: Bon ça va docteur, on a compris l'idée. Cependant, un jour, il faudra m'expliquer ce qu'est la catégorie huit, cela m'intrigue au plus haut point. Mais pour l'instant, revenons-en au code. Comment allons-nous le déchiffrer? Nous devions demander à Hervé Cassoulet de nous y aider avant sa mystérieuse disparition. Dommage, aujourd'hui cela nous aurait été d'une grande utilité.
Watson: Mais j'y pense, parlant de lui, lorsque j'étais au palais de justice, il m'a remis un papier nous indiquant comment décripter le texte. Et vu les circonstances, étant donné que nous avions dû partir en catastrophe, j'ai complètement oublié de vous en faire part.
Sherlock: J'espère que vous avez toujours ce papier sur vous.
Watson: Oui, oui, dans ma poche ici.
Sherlock: Bravo, je reconnais en vous l'enquêteur de toujours. Pas étonnant que vous soyez le plus bipopulaire de nous deux, hihi! Si j'puis dire. Voyons ce que ça dit.
Indiana Jaune: Puis-je voir le document?
Sherlock: Bien sûr! Watson, donnez-lui le papier.
Watson sortit le papier de sa poche et le remit à Indiana qui le déplia et le regarda avec intérêt.
Indiana Jaune: Hum... je vois! En effet! C'est indéniable! C'est clair! Ça coule de source! C'est sans doute la solution.
Sherlock: Alors!?!
Indiana Jaune: Si on prend par exemple le code sur ce bout de mur: M5T UP9M5UU5R TPOU Q1S M1. Je peux facilement décripter le texte. Mais je dois mettre le code ici pour que tout le monde puisse bien comprendre, alors voici:
1 = A 2 = B 3 = C
4 = D 5 = E 6 = F
7 = G 8 = H 9 = I
K = J L = K M = L
N = M O = N P = O
Q = P R = Q S = R
T = S U = T V = U
W = V Y = W Z = Y
X = Z 0 = X
Donc, si on observe bien le code ci-dessus, la lettre "M" est égale à "L". Le chiffre "5" est égal à "E" et "T" est égal à "S". Nous avons donc le premier mot qui est "LES". Si on poursuit jusqu'à la fin..."U=T, P=O, 9=I, M=L, 5=E, U=T deux fois, 5=E, R=S puis, T=S, P=O, O=N, U=T, ensuite, Q=P, 1=A, et S=R et pour finir, M=L et 1=A. Ce qui nous donne à la fin, LES TOILETTES SONT PAR LA.
Sherlock: Vous n'êtes pas sérieux?!? Êtes-vous sûr de votre affaire, me semble que c'est ridicule.
Watson: Elles sont où les toilettes? J'aimerais bien faire un petit pipi. Je me retiens depuis tantôt.
Sherlock: Watson! Pissez dans le lac et foutez-nous la paix bon Dieu!
Watson: Je vous demande bien pardon, je ne suis pas un pisseux de lac moi, mais un pisseux timide. J'arrive pas à pisser quand je suis en présence d'autres personnes. J'y peux rien, j'ai la poche qui se ferme à double tour quand je ne suis pas seul.
Sherlock: Bon ça va. Vous voyez le petit coin là-bas, tout près de la grosse butte? Allez pisser à cet endroit, vous serez donc à l'abri de nos regards et oreilles.
Watson: Dac!
À peine quelques instants plus tard, c'est-à-dire le temps que Watson soulage sa vessie, il leur lança un cri de mort...
Watson: SHERLOCK! INDIANA! J'AI TROUVÉ QUELQUE CHOSE!!! VITE, VENEZ!
Sherlock et Indiana se ruèrent vers Watson pour finalement constater qu'il y avait un autre code mais celui-ci était beaucoup plus long. On pouvait lire:QPVS 35VO RV9 TPOU 9OU5S5TT5T, M5 UPN251V 4'1X5Z2P4Z7PS75PVT 5TU 939!
Watson: Il est beaucoup plus long que l'autre vous ne trouvez pas?
Indiana Jaune: Effectivement! Nous devrions le noter sur un papier.
Sherlock: Elémentaire!
Sur ces mots, une énorme secousse sismique se produisit, déstabilisant nos personnages qui avaient de la difficulté à se tenir debout. Ils étaient projetés d'un côté à l'autre comme des marionnettes.
Indiana Jaune: Oh!Oh! Ça ne sent pas bon, ça ne sent pas bon du tout!
Watson: Personnellement, je ne sens rien. Si! Je sens la friture de bacon et d'oeufs accompagnés d'une rôtie et d'un bon café.
Sherlock: Ce n'est pas ce qu'il a voulu dire Watson. Les choses s'enveniment, c'est ce qu'il a voulu dire.
Indiana Jaune: J'ai fricoté assez longtemps dans des grottes comme celle-ci pour savoir ce que je dis. Nous sommes en présence de l'effet "Thupack" mes amis.
Sherlock: L'effet "Thupack"? Je ne le connaissait pas celui-là.
Watson: On dirait que ça se calme un peu. Mais j'avoue mon ignorance devant cet effet.
Indiana Jaune: Ce n'est que partie remise, croyez-en les villageois, je vous en passe un papier sanitaire, ça va se poursuivre.
Sherlock: Mais qu'est-ce que ça implique au juste l'effet "Thupack"?
Indiana Jaune: Thupack tes affaires et tu fous le camp d'ici au plus vite!
Sherlock: Cela va sans dire, il faut déguerpir en vitesse.
Watson: Allons-y alors, qu'est-ce qu'on attend?
Sherlock: Il n'y a plus de temps à perdre, on dirait que ça recommence de plus belle.
Watson: Mais le code Sherlock, nous ne l'avons pas pris en note.
Sherlock: Oublions le code, sauve qui peut et de toute façon, même s'il est plus long que l'autre, cela ne veut pas dire qu'il est plus intelligent.
Watson: Oui mais s'il nous indiquait les cuisines, ce serait ça de gagné non?
Sherlock: Cessez de réfléchir avec votre estomac Watson.
Indiana Jaune: Messieurs! Le temps nous presse.
Nos trois héros n'étaient pas sortis du bois ou devrais-je dire du trou. En effet, comment trouver la sortie de ce trou sans issue? Allaient-ils courir tout autour du lac indéfiniment à la recherche d'une autre grotte? D'un antre? D'une porte? D'un portail? D'une cloison? D'une clôture? Et bien voilà qu'ils nous laissent encore une fois sur notre faim et c'est probablement ce que vous saurez dans le prochain chapitre.
(Auteur: Pour les lecteurs de ce fabuleux roman, si ça vous tente de décoder,
il y a deux phrases dans le chapitre 4 "The Djasmin Cosmogonia" juste pour le fun quoi!)
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